©Emmanuel Chandelier

 

 

Caroline Loeb est une artiste surprenante. Elle se raconte dans son spectacle « Chiche ! » au théâtre L’archipel à Paris. Lundi 30 et Mardi 31 Décembre à 21h00, Jeudi 2 et Vendredi 3 janvier à 21h00  / Samedi 4 Janvier à 16h00 et 21h00. Ce spectacle est émouvant et empreint de poésie.

 

Infos et réservations :

http://www.larchipel.net/index.php/accueil/theatre

 

Découvrez la bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=LR6dfd158hM&feature=emb_title

 

Son univers :

http://www.carolineloeb.fr

 

 

Caroline Loeb est mon invitée des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, je vous partagerai une partie de son entretien. Je l’ai rencontrée au bar de l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe à Paris. Je la remercie de son authenticité et de son franc-parler.

 

 

 

Vous parliez  des moments de vérité sur scène et que vous ne lâchiez rien dans la vie. Est-ce que la scène est un moment où vous êtes obligée d’être dans l’instant présent et du coup de lâcher prise ? Vous êtes vraiment en connexion avec votre public, vos musiciens ?

C’est le lâcher-prise oui et non parce qu’il faut quand même contrôler ce que l’on fait. Alex Lutz me disait : «  Sur scène on a un double cerveau ». Il y a ce qu’on est en train de faire puis il y a une partie du cerveau qui peut être ailleurs. Dans le dernier spectacle, il y a quelques jours, j’ai oublié une phrase. Au bout d’une demi-heure de spectacle, pendant complètement autre chose, d’un coup je me dis que j’ai raté cette phrase. Je continuais mon texte et je me disais, avec l’autre partie du cerveau, est-ce que je peux la recaser ? Non tu ne peux pas, tu avances. On fait une partition, quelque chose de précis. C’est ici et maintenant, c’est ce que j’adore avec le spectacle vivant.

 

 

Oui c’est ça !

C’est des moments uniques, de partage. On est deux, les personnes sur scène et le public. C’est comme deux corps qui se cherchent, qui se trouvent, qui s’aiment. C’est un truc assez sensuel et très physique entre le public et soi.

 

 

Chaque soir, chaque spectacle est différent. Vous avez votre base mais vous ne savez jamais comment le public va accueillir, recevoir, réagir ?

C’est pour ça que le spectacle vivant c’est extraordinaire.

 

 

Vous donnez beaucoup sur scène. Que représente pour vous l’amour ?

C’est vaste comme question, je ne sais pas comment répondre à ça. Ça peut prendre beaucoup de formes différentes. Aujourd’hui, j’ai un amour fou pour ma fille qui est quelqu’un d’exceptionnel, pour un proche dont je m’occupe le plus possible. Je ne sais pas très bien quoi dire de l’amour. C’est dans des petites choses, dans le quotidien. Ce n’est pas des grandes théories. L’amour c’est aussi pouvoir s’engueuler et savoir que ça ne remet pas en cause l’amour.

 

 

Ça se vit ?

Oui et c’est être présent dans chaque moment.

 

 

Sinon quelle amoureuse êtes-vous ? Passionnée ?

C’était avant. J’étais très sensible aux mots, à l’esprit.

 

 

Toujours ?

Oui. Comme Lucchini j’aime citer Duras qui disait que « Les femmes jouissent par l’oreille ». Je crois très fort à ça. Je crois au pouvoir des mots et à l’intelligence.

 

 

 

 

Découvrez la suite demain…

 

Retrouvez les articles précédents :

https://valeriemotte.com/caroline-loeb-1-5/

https://valeriemotte.com/caroline-loeb-2-5/

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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