Geneviève Delpech est médium et auteure. Elle transmet les messages qu’elle reçoit et participe à des ateliers avec le docteur Jean-Jacques Charbonnier. Elle nous présente son dernier livre Cette expérience inouïe qui a bouleversé ma vie paru aux Éditions Guy Trédaniel.

https://www.amazon.fr/Cette-expérience-inouïe-qui-bouleversé/dp/2813217433/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1536046777&sr=8-1&keywords=geneviève+Delpech

 

Geneviève Delpech est ma première invitée des « Rencontres féeriques » de la saison 2018/2019. Chaque jour de cette semaine, vous découvrirez une partie de son entretien. Je suis heureuse d’avoir partagé ce moment hors du temps avec elle en juillet dernier. Nous parvenions enfin à nous rencontrer après quelques rendez-vous manqués. Je l’ai découverte grâce à son premier livre Le don d’ailleurs sorti aux Éditions Pygmalion. Je la remercie chaleureusement de sa gentillesse et de sa disponibilité.

https://www.editions-pygmalion.fr/Catalogue/hors-collection/documents-et-temoignages/le-don-dailleurs

 

 

Vous êtes médium depuis petite. Pouvez-vous nous expliquer la médiumnité ?

C’est quelque chose de différent de la voyance. Quand je prends un petit peu de recul sur ma vie, sur les expériences irrationnelles que j’ai vécues, ma part de médiumnité me permet d’avoir des contacts avec les défunts. J’en ai toujours eus. La voyance ce sont des flashs qui sont plutôt rares – je ne pourrais pas du tout en vivre -de déplacement dans l’espace temps qui me permet d’annoncer le futur et parfois même le passé, je vois des scènes vécues. La voyance serait une capacité, un don de voir au-delà d’ici et maintenant et la médiumnité c’est le contact avec les défunts.

 

Comment s’est-elle manifestée à vous cette médiumnité ? À quel âge précisément ? Comment l’avez-vous appréhendée ?

J’avais toujours entendu parler de ça parce que ma grand-mère était médium. C’était une femme très moderne et mondaine. Elle était géniale et elle vivait dans cette ambiance. Ma sœur l’était depuis la naissance et moi c’est à la puberté que ça a commencé. Je devais avoir dix, douze ans. J’ai eu un flash pas très gai, j’ai vu un de nos amis se noyer avant que cela n’arrive. J’ai annoncé sa mort la nuit d’avant le drame, j’ai donné le lieu exact où on allait retrouver son corps. C’est arrivé le jour d’après dans les circonstances annoncées.

 

Du coup vous n’avez pas été effrayée ?

Non je n’ai pas le souvenir d’avoir été effrayée parce que ma grand-mère disait toujours : « cette petite a le don ». Elle répétait ça sans arrêt. Cette grand-mère farfelue m’a élevée dans cet univers. En grandissant j’étais lasse car c’était parfois lourd à vivre. Et puis le fait que l’on ne m’écoutait pas et qu’on ne m’entendait pas me fatiguait. Par moment ça me pesait. Je peux voir les naissances, des événements importants de la vie et aussi les morts.

 

Quel est votre premier souvenir d’un défunt qui s’est manifesté à vous ? C’était à peu près au même âge ?

Depuis toute petite je voyais passer des gens au pied de mon lit mais je n’avais pas de contact avec eux. Le premier contact que j’ai eu c’était avec mon arrière grand-mère quand elle est décédée. Elle est venue me voir je devais avoir huit ans. Elle m’a parlée.

 

Vous les voyez, vous les entendez aussi ? Ça dépend des situations ?

Ils ne me parlent pas à chaque fois. Parfois c’est en claire audience toujours de l’oreille gauche et parfois c’est une forme de télépathie, je sais le message qu’ils me donnent, qu’ils me transmettent sans qu’ils aient besoin de parler. En général c’est trois mois après leur mort que je les vois.

 

Ce n’est pas de suite ?

Si ça m’arrive de les voir tout de suite et d’avoir des tas de signes impressionnants mais c’est plus rare.

 

Vous savez expliquer ce délai de trois mois ?

Ce n’est peut-être pas simple pour eux de communiquer réellement avec des mots. Il faut qu’ils s’adaptent sûrement à leurs nouvelles dimensions.

 

Vous parlez de signes, beaucoup de gens utilisent la formule « c’est un signe ». Quelle est votre définition ?

C’est très difficile évidemment parce qu’il y a la superstition. Et puis il y a la notion d’espoir notamment quand une personne décède car on voit des signes partout. Mais quand ça dépasse le rationnel, on ne peut qu’y croire. J’ai vécu des signes avec des déplacements d’objets, des bruits. On était plusieurs à constater le phénomène. Des messages sur répondeur téléphonique comme j’en ai eus, bien d’autres choses encore. Ça dépasse le rationnel quand plus personne ne peut expliquer ce qui se passe, à ce moment-là, je sais que j’ai reçu un signe et ça m’arrive souvent. Maintenant on peut voir une petite plume blanche et se dire que l’on nous a fait un signe. On a besoin de ça aussi.

 

Quand vous percevez ces signes très puissants, savez-vous qui vous les envoie ? Est-ce qu’à ce moment-là vous avez un flash ou il y a une petite voix qui vous murmure « c’est moi » ?

Ça dépend. D’abord j’ai une sensation physique très particulière, je sens une présence, c’est comme si on m’envoyait une dose d’oxygène avec un goût de chlorophylle. Enfin je ne sais pas comment expliquer ça. C’est comme si une main me prenait le cœur, me le serrait, ça me fait du bien, je respire, j’entends ou je vois un message. Il y a une personne qui est omniprésente, qui vient me donner des messages depuis toujours. Michel les a retranscrits, j’ai de quoi écrire trois livres. Ce sont des messages d’un très haut niveau spirituel mais je ne sais pas qui me les envoie. Ils me sont dictés par une très belle voix.

 

C’est votre guide peut-être…

Sûrement. J’ai demandé tant de fois mais je ne sais pas qui c’est.

C’est comme les anges, je ne vois pas des personnages avec des ailes mais quand je suis dans un état de peur extrême ou d’inquiétude, je vois des silhouettes lumineuses et elles ont chacune leur personnalité. Si vous saviez tout ce que j’ai pu voir.

 

C’est beau…

C’est magnifique !

 

Vous le vivez comme un cadeau ou comme un fardeau ?

Je l’ai vécu sans me poser de questions au départ, par la suite j’ai vu des choses lourdes, j’ai supplié que ça s’arrête car je n’en pouvais plus. Et aujourd’hui, je le vis comme un énorme cadeau. Je le vis comme un don grâce au Père Brune. Je rêvais de le rencontrer.

 

C’est lui qui a préfacé votre livre Le don d’ailleurs  paru aux éditions Pygmalion.

C’est lui qui est à l’origine de mon premier livre. C’est un grand ami et à chaque fois que je le vois, je lui dis que tout ça c’est à cause de lui. Il me répond que c’est grâce à lui. C’est lui qui m’a ordonné d’écrire et le mot est faible. Il voulait que je témoigne car il me disait que je n’avais pas le droit d’avoir un tel don et de ne pas le transmettre. Il me disait que ça aiderait tellement de gens en deuil et qu’il fallait que les consciences s’ouvrent… Quand il m’a dit ça, j’étais la femme d’un chanteur connu, je portais un nom connu, c’était impensable. Michel a réfléchi, il était mourant mais il m’a dit qu’il fallait que je le fasse. Je refusais toujours. Et un matin, je me suis réveillée, j’ai repensé à tout ce que j’avais vécu, à tout ce que nous avions vécu. Michel a usé de ses dernières forces pour lister tout ce dont je pourrais parler. Et j’ai pris conscience que c’était un immense cadeau, un immense privilège. Ce n’est pas un talent, il ne faut pas en tirer une gloire ou un orgueil quelconque, c’est un don. Nous sommes des témoins de quelque chose de plus subtil, de dimensions qui existent mais qu’on ne comprend pas encore et qu’un jour on comprendra.

 

 

Découvrez la suite demain…

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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