Geneviève Delpech est médium et auteure. Elle transmet les messages qu’elle reçoit et participe à des ateliers avec le docteur Jean-Jacques Charbonnier. Elle nous présente son dernier livre Cette expérience inouïe qui a bouleversé ma vie paru aux Éditions Guy Trédaniel.

https://www.amazon.fr/Cette-expérience-inouïe-qui-bouleversé/dp/2813217433/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1536046777&sr=8-1&keywords=geneviève+Delpech

 

Geneviève Delpech est ma première invitée des « Rencontres féeriques » de la saison 2018/2019. Chaque jour de cette semaine, vous découvrirez une partie de son entretien. Je suis heureuse d’avoir partagé ce moment hors du temps avec elle en juillet dernier. Nous parvenions enfin à nous rencontrer après quelques rendez-vous manqués. Je l’ai découverte grâce à son premier livre Le don d’ailleurs sorti aux Éditions Pygmalion. Je la remercie chaleureusement de sa gentillesse et de sa disponibilité.

https://www.editions-pygmalion.fr/Catalogue/hors-collection/documents-et-temoignages/le-don-dailleurs

 

Que représente la mort pour vous ?

C’est quand même un déchirement. C’est l’absence qui est douloureuse. Je sais qu’il est vivant, qu’il est là, qu’il m’aide. Je sais qu’il est bien maintenant. Au début il a peut-être fallu qu’il s’adapte. Il apprend. Il vit sa vie aujourd’hui. Quelle différence il y a entre quelqu’un qui perd un être aimé, qui l’imagine mangé par les vers et puis qui se dit qu’il n’y a plus rien après et entre celles et ceux qui croient ! Je sais qu’il y a une énergie qui nous survit et qu’elle est pleine d’amour, de compassion, qu’elle nous écoute, qu’elle nous surveille. C’est merveilleux. Je suis bien moins seule  que si je n’y croyais pas mais il y a l’absence physique qui me fait souffrir. On a beau savoir tout ça, je préférerais le prendre dans mes bras. Il me manque souvent, tout le temps même. Je plains vraiment ceux qui ne croient en rien.

 

Effectivement ça permet d’avoir plus de recul face au départ…

Quand le moment est venu, je lui ai dit de lâcher prise, qu’il allait faire un beau voyage dans un endroit merveilleux…

Je n’ai pas peur de la mort, j’ai peur de quitter ceux que j’aime ici, les enfants. Je me demande comment vont-ils faire sans leur maman ? L’expérience que j’ai vécue et les contacts que j’ai eus avec les défunts, rassurent. J’ai des témoignages sublimes de l’après.

 

Vous ne faites pas de consultations individuelles mais en revanche la police fait très souvent appel à vous. Ça se passe comment ?

Ça dépend. En général, ce sont eux qui me contactent, ils passent par l’intermédiaire d’un ami ou je reçois directement un email. J’ai appelé une seule fois la police car j’étais tellement sûre de ce que je voyais.

 

Ce sont des moments plutôt lourds car il s’agit de disparitions ou de morts violentes…

C’est souvent le cas. On est souvent confronté à la mort violente (meurtre, suicide). Ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable.

 

Aujourd’hui vous écrivez, vous donnez des conférences, vous participez aux ateliers de Jean-Jacques Charbonnier. Est-ce que vous pouvez nous en parler ?

C’est lui qui les dirige. C’est fabuleux ! J’en ai fait quatre. Deux ont fonctionné car ça ne marche pas toujours. Il faut les vivre pour comprendre. C’est de plus en plus difficile de réserver sa place car il y a beaucoup de demandes. Il y a de tels résultats, c’est assez impressionnant.

Je prépare un livre avec Jean-Jacques. C’est un grand bonheur car on est très proche, très ami. Ça s’appellera la médiumnité en questions. Ce sera le dialogue entre un scientifique et une médium. Ça n’a jamais été fait. C’est intéressant car il y aura nos deux points de vue. Le sien sera scientifique, il expliquera comment il en arrivé là, et le mien avec ma médiumnité. Je ne suis pas du tout cartésienne, pas du tout pragmatique. On va aussi raconter notre rencontre. Et puis c’est une caution pour la médiumnité qu’un scientifique atteste qu’il a vécu des choses en ma présence. Ce livre me tient à cœur.

 

C’est aussi un moyen de partager avec le public. Quel sens donnez-vous au verbe partager ?

Partager c’est donner tout simplement. C’est donner de soi, de son temps. Je ne peux même pas imaginer la vie sans partage. S’il n’y a pas de partage il n’y a pas d’amour. On est d’autant plus riche quand on donne. Rien ne m’appartient puisque l’autre personne est moi et moi je suis elle. Tout est à elle et tout est à moi. Je le vis vraiment comme ça. Si vous saviez comme je donne tout ce que j’ai, c’est une catastrophe (rires). Je m’en fiche maintenant. Tout ce que vous donnez, vous sera rendu au centuple. Vous ne perdez rien. Qu’est-ce que cette dimension était belle !

 

Découvrez la suite demain…

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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