Couv "le feu de l'esprit"                                Portrait Gregory Mutombo

 

 

Gregory Mutombo est auteur, conférencier, artiste. Son deuxième livre « Le Feu de l’Esprit » vient de paraître aux éditions Guy Trédaniel. Cet ouvrage est une déclaration d’amour à la Vie.

https://www.amazon.fr/feu-lesprit-Lultime-effort-faire/dp/2813216852/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1526122655&sr=8-1&keywords=gregory+mutombo

 

Découvrez :

 

Son univers :

http://gregorymutombo.com

 

La bande-annonce de son documentaire « Ce que nous sommes », réalisé par Florence Dottin, qui sera projeté dans de grandes salles de cinéma à partir du 24 septembre :

https://vimeo.com/265731488

 

Gregory Mutombo avait été l’un de mes invités de « Douceur & confidences », émission diffusée en 2016. Il nous présentait son premier ouvrage « La symphonie des âmes ».

https://www.dailymotion.com/video/x529e1s

 

 

Cette semaine, il est mon invité des « Rencontres féeriques ». Chaque jour, vous découvrirez une partie de son interview. Nous nous sommes revus au bar de l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe. Je le remercie de sa confiance et de son authenticité.

 

 

Tu es auteur, conférencier, artiste, producteur. Ton livre « Le Feu de l’Esprit » vient de paraître aux éditions Guy Trédaniel. Peux-tu nous le présenter ?

Ce n’est pas un livre d’apprentissage. J’ai voulu l’écrire comme une démonstration de l’inutilité de l’effort pour atteindre un objectif, qui est illusoire. Il n’y a pas d’objectifs parce que l’objectif que l’on cherche à atteindre avance toujours en même temps que chaque pas que l’on fait. C’est un point qui n’est jamais rejoint. Le Feu de l’esprit, c’est une sorte d’ouverture sur ce que nous sommes déjà et n’avons jamais cessé d’être. L’idée maîtresse de ce livre est de bien vouloir reconnaître que – au-delà de toutes les démarches, toutes les quêtes, toutes les recherches qu’on a pu mener – il y a une sorte d’état originel, qui est là de toute éternité, qui n’a jamais bougé, qui n’a jamais été éloigné ou séparé de ce que l’on est et qui est immédiatement accessible. Le Feu de l’Esprit parle de notre nature immuable, éternelle, infinie. Si cette nature est éternelle et infinie, alors elle ne peut pas se développer, donc on ne peut pas en parler comme le but d’un développement personnel. Si on pointe la conscience vers ce que nous sommes, celle-ci conçoit qu’elle est éternelle. J’ai bien insisté dès la quatrième de couverture que ce n’était pas un livre de développement personnel. Je n’ai rien contre les livres de développement personnel, chacun parle de ce qu’il veut.

 

Du coup quand tu parles de cette conscience, elle me renvoie à ce que je qualifierais d’âme. Est-ce que c’est comme ça que tu l’entends aussi ? Pour moi, l’âme est éternelle, on incarne des corps pour vivre des parenthèses terrestres.

Le premier livre La symphonie des âmes parlait du chemin de l’âme. Ce nouvel ouvrage aborde ce qui est en amont de l’âme, ce qui sous-tend la lumière elle-même.

 

La source ?

Oui, on peut dire la source.

 

La vie elle-même…

Ce qui est. Il y a un côté rassurant dans le fait de dire « l’âme ». C’est comme si on remettait une sorte de limite, même si elle est subtile, « on re-conceptualise la chose ». Là, c’est une dissolution de toute forme d’identification à quoi que ce soit qui soit moins que ce qui est.

 

À quel moment as-tu pris conscience de tout ça par rapport à ton parcours de vie ? Tu es un ancien militaire, tu as eu une enfance complexe voire difficile. C’est ce que tu racontes dans ton premier livre. Comment atteins-tu ce niveau de dépouillement ?

J’ai connu cette étape de me voir ou, plutôt, de me sentir arriver dans le ventre de ma mère. J’ai donc initialement compris que si je me pouvais me voir arriver dans le ventre de ma mère, je ne pouvais pas être la petite chose qu’on appelle fœtus qui gesticulait à l’intérieur. Partant de là, j’ai toujours intimement et intuitivement su que ce que nous sommes, ce que j’étais, était antérieur au corps. Si je suis antérieur au corps, je lui serai nécessairement postérieur ou ultérieur lorsque ce corps aura à disparaître. Bien sûr que j’ai joué le jeu en faisant plaisir aux parents. On se rétrécit un peu au niveau de la conscience mais je n’ai jamais vraiment cru au fait d’être ce « quelqu’un » qui devait faire des choses et prouver sa valeur aux uns et aux autres. Je ne peux pas parler d’un processus, d’une démarche puisque j’ai toujours su intuitivement que je n’étais pas le corps ou le quelqu’un qu’on décrivait. Ça ne découle pas d’une démarche ou d’une réflexion mais vraiment d’une certitude profonde. Ce n’est même pas une intuition, c’est ma vérité. Quand tu sais, tu sais, alors ce n’est pas une question de foi. Quant à la foi, il y a encore l’idée de croire en quelque chose mais ce quelque chose serait comme inaccessible, un peu distant. Le cheminement ne rapproche pas de ce que tu es puisque tu es déjà ça. Le seul cheminement qui va te permettre de t’entendre ou de te fondre dans ce que tu es, c’est d’arrêter de croire que tu es quelqu’un qui chemine. C’est là tout le paradoxe.

 

Si je devais résumer ton livre, c’est un message d’amour inconditionnel sur qui on est vraiment, sur l’être… Je l’ai capté comme ça. C’est une déclaration d’amour à la Vie.

C’est exactement ça. C’est une pure déclaration d’amour au sens où chacun doit se déclarer cette flamme finalement. Souvent, je dis dans mes séminaires « puissiez-vous ne serait-ce qu’une nanoseconde vous concevoir dans la perfection que vous êtes et dans la perfection de chaque instant que la vie vous donne à vivre ». Tout s’arrête. Les soucis, les démarches, les attentes, les désirs s’arrêtent. Tout n’est qu’amour, même ce qui me semble être frictionnant, embêtant… Est-ce que ici et maintenant tu n’as pas ce que tu veux ? Si tu veux bien te poser et voir que ce que tu cherches à obtenir par tes efforts, par tes colères, par tout ce que tu vas produire, en vérité n’est qu’un élan de l’ego qui se dit : « si j’ai ça, je serai plus ». Ce désir-là t’empêche de goûter ici et maintenant à ce qui est là. Quelle grâce de lâcher cela ! Le Feu de l’Esprit ne parle que d’amour.

 

Justement quelle est pour toi la définition de l’amour ?

Comment définir l’amour ? J’invite chacun à voir l’amour en toute chose. En vérité tout n’est qu’amour. En apparence, regarde là-bas comme ils se détestent. La force de cohésion, la force de manifestation, la force qui meut l’ensemble des mondes et des univers, c’est l’amour.

 

C’est donc toujours notre ego ou le mental qui bloque et qui nous met des masques ?

Oui et qui nous pousse à interpréter, à juger. À voir autre chose que l’amour lui-même. Tout n’est que lumière. Ce sont des teintes, des gammes de fréquence et par le jugement que l’on va porter sur les choses et les événements, on va être tenté de dire : « ça, je n’aime pas ». C’est l’ego qui va décider de ce qui est de l’amour et de ce qui n’en est pas. Sur quels critères ? Sur l’idée d’une séparation initiale.

 

Ce que tu expliques est le fait d’être séparé crée toutes nos problématiques ?


La séparation est virtuelle, c’est une croyance. Si je me crois séparé des autres, je me crois séparé de la Source donc je dois défendre ce que je pense être. Je dois défendre mes idées, défendre mon corps, défendre mes possessions, ma culture…

De cette conception, le monde se divise en deux camps : ceux qui, potentiellement, vont m’aider à me défendre dans ma posture et puis ceux qui vont être contre moi. Il y a ceux que je vais aimer et ceux que je vais détester.

 

Découvrez la suite demain…

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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