Kimberose est un jeune groupe découvert en fin d’année dernière et dont le premier album « Chapter One » vient de sortir. J’ai rencontré deux des membres fondateurs, Anthony et Kimberley. Cette jeune femme magnifique à la voix si particulière et si puissante a répondu en toute simplicité à mes questions.

 

Découvrez leur album : https://lnk.to/kimberose-chapterone

 

Cette semaine, Kimberose est mon invité des « Rencontres féeriques ». Chaque jour, vous découvrirez une partie de notre entretien. Je remercie Kimberley de son authenticité et de sa gentillesse. Un moment tout en douceur et de bienveillance.

 

 

Votre album « Chapter One » est sorti le 16 mars dernier. Quelle couleur a-t-il ?

Il a plusieurs couleurs. Il est forcément teinté Soul puisque c’est une musique qui nous touche tous dans le groupe mais moderne. Il a les influences du monde actuel.

 

Vous êtes combien dans le groupe ?

On est cinq. On est trois membres fondateurs et on a accueilli nos deux amis il y a un an environ. Le plus âgé a 50 ans et j’ai 26 ans, ce qui apporte une mixité au niveau musical de part nos écarts de génération.

 

J’ai cru comprendre que vous écriviez depuis petite…Vous avez écrit tous les textes ?

Oui.

 

Et au niveau de la musique… ?

On compose à trois, Anthony, Alexandre (clavier) et moi.

 

C’est plus facile pour vous d’écrire en anglais ?

L’anglais est ma langue maternelle. Quand j’étais petite, ma mère ne parlait pas du tout français. Le français est une langue plus complexe, écrire en français, c’est plus difficile. Cette langue est plus compliquée à faire sonner. Pour la poésie, je trouve que c’est une langue magnifique. C’est une langue que j’aime beaucoup mais dans la musique c’est plus compliqué pour moi. J’ai plus de difficultés à écrire en français des choses que j’estime jolies qu’en anglais.

 

Que représente pour vous l’écriture ?

J’ai toujours écrit quand j’étais petite mais ce n’était pas des chansons. J’écrivais des nouvelles. Je pense que c’est une forme d’exutoire. C’était souvent des nouvelles assez fantaisistes, j’inventais des histoires. Peut-être que le quotidien ne me convenait pas particulièrement et du coup j’avais envie de le rendre plus joli grâce à l’écriture et de m’évader un peu.

 

Et vous aviez quel âge quand vous avez commencé à écrire ?

Je devais avoir huit, neuf ans.

 

Vous aviez aussi votre petit journal intime ?

Oui bien sûr.

 

Comment s’est passée la réalisation de cet album ? Vous écrivez d’abord vos textes et ils servent de base à la musique ou inversement ? Pour chaque artiste, c’est différent.

Même pour nous c’est différent en fonction des titres. Il y a des chansons qui se sont écrites où j’avais déjà un texte, je discutais du thème avec les garçons et du coup ça leur a inspiré une couleur, des notes. Beaucoup de fois, c’est l’inverse. Je compose particulièrement avec Anthony puisqu’on vit ensemble, forcément c’est plus pratique et puis aussi on a un lien très fort au niveau musical depuis le début. Souvent c’est lui qui va m’inspirer. Par exemple, il va commencer à gratter sa guitare, à faire un ou deux accords très simples, il joue dans son coin, il ne fait pas attention à moi. Je me dis que c’est super et ça me crée une émotion qui m’inspire instantanément et du coup j’écris un texte.

 

Vous vous inspirez de ce qui vous entoure extérieurement ou de ce que vous vivez plus intimement ?

Un peu des deux. On parle de soi mais on parle aussi des gens qu’on aime, qu’on connaît, de ceux qu’on rencontre.

 

Vous avez réussi à dépasser vos peurs, vos doutes parce que si le groupe s’appelle Kimberose c’est Kimberley ose. C’est bien ça ?

À la base ce sont mes deux prénoms Kimberley et Rose que l’on a contractés. C’est après que l’on s’est rendu compte que ça devenait Kimber ose. C’était un peu la blague. On s’est dit que c’était vraiment parfait parce que c’est grâce au groupe que j’ai réussi à aller au delà de mes peurs.

 

Alors quel a été le déclic ?

Je pense qu’il n’y en a pas vraiment un. Je pense que ce sont les événements de la vie, on avance, on grandit. À un moment je me suis rendu compte que mon rêve de gamine d’être chanteuse ne me quittait pas. Là j’avais la chance d’avoir autour de moi des gens qui faisaient de la musique et qui croyaient en moi. C’est aussi un concours de belles circonstances qui ont créé le fait que j’ai pu m’exprimer et puis m’assumer.

 

Vous vous sentez du coup sur votre chemin de vie ?

Complètement. J’ai l’impression d’avoir trouvé ma place.

 

Vous êtes rayonnante. On voit qu’il n’y a pas de triche. Ça se ressent même au niveau de l’album, il y a une authenticité, une pureté.

Merci beaucoup, c’est gentil.

 

Découvrez la suite demain…

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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