Est-ce que vous auriez une recette du bonheur à partager avec les internautes ?
J’ai une chanson qui correspond et qui s’appelle « l’ennemi qui nous veut du bien ». Je ne crois pas au bonheur, je crois au moment où le malheur s’arrête. Je crois au moment où il y a un événement extraordinaire qui vient. Le bonheur en tant que truc pérenne s’appelle un encéphalogramme plat.
Quand nous parlions de créativité, la création, au sens large du terme, est toujours violente, on passe par des sentiments violents qui sont de l’enthousiasme et de la passion, ce n’est pas un truc doucereux.
Ne vous occupez pas du bonheur, vivez les bonheurs qui vous arrivent intensément ! Mais il faut savoir que de toute façon cela disparaîtra.
Mes amies les fées ont un message à vous transmettre, est-ce que vous acceptez ?
Bien sûr.
Je vais vous faire choisir une petite carte, pensez à vous.
Celle-là me plaît bien.
copyright : Illustrations Laure Phelipon/éditions Jouvence – Coffret Conseils de fées et potions magiques de Valérie Motté
Ça conclut bien tout ce que l’on s’est dit.
Je suis un prosélyte de la vie.
Et si vous aviez une baguette magique, à quoi vous servirait-elle ?
Partager ce qu’il faut pour que l’humanité ne perde moins de temps. Comment revaloriser l’intelligence ? Il va falloir changer un certain nombre de trucs. Tout le système médiatique est à revoir. Idem au niveau de l’enseignement.
On arrive à la fin de notre entretien et à la gratitude. Je voulais vous remercier infiniment de m’avoir accordé de votre temps, d’avoir répondu à toutes mes questions en toute simplicité et avec générosité.
Est-ce que la gratitude est importante pour vous, la reconnaissance, le remerciement ? Vous êtes plutôt pudique ?
Non je ne suis pas pudique. Je suis un mec aimant, j’aime. Sanda est pareil, nos enfants aussi. On est tactile. J’ai besoin d’embrasser, de serrer dans mes bras. Ma gratitude se traduit toujours comme ça immédiatement. J’ai une éminente gratitude à l’égard de François Troller. Il passe ses vacances chez moi, c’est mon ami, c’est mon frère. Les gens qui m’ont fait du bien, je travaille avec, ils deviennent ma famille. Je leur ouvre toutes les portes y compris celles de mon cœur. Cependant il ne faut plus toucher à ces gens-là parce que là je peux devenir méchant.
Moi aussi je remercie François d’avoir organisé cette rencontre…
Copyright : Valérie Motté