Marie-Françoise Neveu est psychologue clinicienne, psychothérapeute et auteure. Depuis de nombreuses années, elle accompagne des enfants aux aptitudes nouvelles. Son livre : Les enfants « actuels » est paru aux éditions Exergue.

 

http://www.editions-tredaniel.com/les-enfants-actuels-p-1012.html

 

Pour découvrir son univers :

http://mariefrancoiseneveu.fr

 

Les « Rencontres lumineuses » d’octobre sont consacrées aux enfants « actuels », Indigos. Marie-Françoise Neveu est mon invitée. Chaque lundi, vous découvrirez une partie de son interview.

 

 

Est-ce qu’il y a une différence entre les enfants que vous nommez  « actuels, indigo, cristal, arc-en-ciel  » ? Est-ce qu’ils sont tous médiums finalement ?

On a un gros problème en France parce que tout ce qui sort des clous est considéré comme suspect. Les mémoires de l’Inquisition sont bien en train de ressortir.

On va refaire un peu d’histoire. Il y a quelques années, une médium aux Etats-Unis qui s’appelait Nancy Ann Tappe lisait les auras (les champs électromagnétiques). À partir du moment où il y a de la vie, que ce soit dans une plante, dans un animal ou dans un humain, il y a de l’énergie qui circule et l’énergie diffuse un champ électromagnétique qui est objectivable avec les photos à « effet Kirlian ». En Inde, ce champ magnétique est appelé aura.

Cette médium a remarqué qu’elle recevait de plus en plus d’enfants, d’ados qui dans leur aura avaient la couleur indigo, qui n’était pas une couleur de l’aura humaine. Ne sachant pas comment les appeler, elle les a nommés enfants Indigo comme ça. Et puis d’autres médiums ont vu des couleurs de plus en plus subtiles apparaître dans les auras car l’évolution se fait extrêmement vite. Je refuse d’être associée à ce courant-là car c’est un courant enfermant qui oublie que les enfants sont des enfants. Ce qui m’intéresse chez ces enfants c’est comment ils abordent la vie ? Qui sont-ils ? Quelles sont leurs spécificités ? Quels sont leurs besoins ? Qu’est-ce qu’ils ouvrent ? Et comment on peut les accompagner ?

 

Est-ce que ces enfants ont tous une médiumnité développée puisqu’ils captent le monde invisible, ils ont des aptitudes que tout un chacun n’a pas forcément notamment dans le monde adulte ? Ils ont cette hypersensibilité…

Ils ont une hypersensibilité mais le terme « médium » encore une fois les enferme dans quelque chose. Pour expliquer j’utilise beaucoup la théorie des champs morphogénétiques de conscience de Rupert Sheldrake. C’est un biologiste anglais qui a mis en évidence que chaque individu d’une espèce, que ce soit une souris, un chat, une girafe ou un humain, où qu’il soit de par le monde, est relié à la banque d’informations de son espèce. Il a mis en évidence que plus il y a d’individus d’une espèce qui a appris quelque chose de nouveau, plus les suivants apprennent vite. C’est comme ça que les choses évoluent.

Chez l’humain, nos champs morphogénétiques sont très grands. Je vais prendre l’image de l’ordinateur. Votre disque dur reçoit des informations et il les gère, il les trie, il les organise. Vous avez des dossiers et dans les dossiers, il y a des fichiers. Imaginez qu’il y a plusieurs milliers d’années, l’humain ouvrait le premier fichier et il recevait les informations de ce premier fichier. Et puis un « farfelu »  arrive et a la bonne idée d’ouvrir le deuxième fichier. Au début il s’est fait taper sur les doigts et petit à petit tout le monde a eu les informations du deuxième fichier et puis ainsi de suite. L’humanité a avancé comme ça en ouvrant de plus en plus de fichiers. À l’heure actuelle, les enfants n’ouvrent pas tous le même fichier. C’est comme s’il y avait des grandes familles et selon la famille à laquelle ils appartiennent, ils utilisent un fichier plutôt qu’un autre. C’est pour ça qu’on ne peut pas parler de médiums car ce n’est qu’une catégorie.

 

Je comprends. On va parler d’hypersensibilité en fait.

Il y en a qui vont devenir des scientifiques, ils vont avoir l’intuition, ils vont découvrir des trucs mais on ne peut pas parler de médiumnité. Et pourtant on parle de la même chose. C’est cette capacité d’aller capter des informations ailleurs.

 

Comment les repère-t-on et à quel âge car vous parlez dans votre livre déjà de certains bébés qui sont « cerveau droit » plus que « cerveau gauche » ? Est-ce qu’il y a déjà des signes qui montrent cette hypersensibilité et qui pourraient aider les parents ?

Dès la naissance, les bébés qui naissent les yeux grands ouverts, qui donnent l’impression de tout comprendre, qui se tiennent très droits et qui sont toniques d’emblée font partie de ces enfants. Pour voir il faut que le regard soit à l’horizontal, il faut tenir son dos et sa tête. Des bébés qui veulent tout voir, qui ne veulent pas rester tout seuls enfermés dans leur lit, ce sont des bébés qui ont besoin de beaucoup plus d’attention. L’enfant est beaucoup dans les bras de sa maman. Quand elle va le poser allongé, il ne va pas vouloir donc il faut le poser dans des coussins. Petit à petit, il va prendre des forces, « ramper » sur les fesses parce qu’ainsi il peut voir, puis il va marcher en passant de moins en moins par les quatre pattes. Comme ces enfants sont en insécurité, ils ont besoin de contrôle. Un certain nombre d’entre eux quand ils vont marcher, vont le faire sur la pointe des pieds, c’est l’une des caractéristiques des autistes. Ils n’ont pas de déficit au niveau du tendon d’Achille ou quoique ce soit, c’est juste qu’ils n’ont pas fini, ou envie, de se poser sur Terre. On se pose quand on pose le talon. Il faut les accompagner pour leur donner envie d’être ici.

 

 

Découvrez la suite lundi prochain…

 

Retrouvez l’article précédent :

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Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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