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Que signifie, pour vous, la mort ?
Sylvie : Un passage naturel que chaque chose et chaque être vivant ont d’inscrit en eux. C’est une loi universelle.
Gabriel : La mort fait partie de la vie et inversement. Je la vois aujourd’hui comme une amie. Nous nous reverrons dans quelques années et espère que ce jour-là elle sera escortée par la voix d’une vie sans regret. Je l’ai vue délivrant les corps broyés par la douleur, libérant l’esprit prisonnier du corps. Elle se manifeste dans notre esprit lorsque nous arrêtons de nous battre, de rêver ou d’espérer, loin d’une mort physique, elle est une mort psychique. Celui qui ne rêve pas sa vie s’éteint et prend la mort par la main.
Et la vie après la vie ?
Sylvie : Je crois à une transformation d’énergie, à un développement, une expansion nécessaire vers quelque chose d’encore plus grand pour notre évolution.
Gabriel : Des retrouvailles. Ce moment hors du temps où les voiles tomberont et où j’aurais pleinement conscience de l’immensité de mon âme. Hors de la matière et des cloisonnements du mental. J’y reverrais les êtres qui demeurent très chers à mon cœur. Que les entraves de cette absence inhumaine se volatiliseront pour laisser place à des étreintes éternelles. Pour vivre pleinement, il faut envisager notre propre mort, nous n’avons le temps de rien. Chaque jour est une chance non un dû.
En cette période de grands changements énergétiques, quels conseils donneriez-vous pour mieux l’appréhender ?
Sylvie : De saisir l’occasion donnée pour accepter notre humilité face à une situation incontrôlable. De prendre conscience des bienfaits qu’apporte le fait de revenir à l’essentiel et de ce qui nous rend heureux.
Gabriel : Je ne crois pas au changement mais plutôt à une évolution fracassante et fracturée en écho à ce que nous créons et ou avons créé voire hérité. Qui peut être ressenti comme une période. Il est bon de prendre exemple de cette force résiliante que possède la nature. Cette capacité à s’adapter, se transformer. Nous sommes dans une voie de transformation et d’adaptation, non sans mal. Je n’ai pas de conseil à proprement parlé mais une voix bienveillante qui murmure de vous accrocher à vos désirs car ils nourrissent l’âme. D’apprendre ce qui vous appartient, ce dont vous avez prise et à lâcher les choses indépendantes de votre volonté. Que vous avez un rôle à jouer, à votre niveau et que l’unicité d’un être forme un grand tout et que vous faites partie de ce grand tout. Ne vous reniez pas, dites STOP quand cela est nécessaire et OUI quand il s’agit d’une réponse conforme à votre âme. La vie ne se subit pas, elle est un chant qui s’écrit chaque jour.
Découvrez la dernière partie demain…
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