Couv Et si tout n'était pas écrit"         Portrait Muriel Siron

 

Muriel Siron est astrologue, numérologue et auteure. Elle accompagne celles et ceux qui désirent dépasser leurs problématiques à travers des consultations individuelles mais aussi lors de conférences.

 

Son livre Et si tout n’était pas écrit est paru aux éditions Guy Trédaniel. Elle raconte son expérience, son parcours et partage les outils qu’elle utilise pour son bien-être.

 

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Découvrez son univers : http://www.murielsiron.fr

 

Muriel Siron est mon invitée des « Rencontres lumineuses » de cette rentrée 2018/2019. Je la remercie de son authenticité, de sa disponibilité et de ses précieux conseils. La numérologie est à l’honneur. Chaque lundi de septembre, une partie de son interview vous sera dévoilée.

 

 

Tu es astrologue, numérologue et auteure. Ton livre Et si tout n’était pas écrit est paru aux éditions Guy Trédaniel. Peux-tu nous le présenter ?

Ce livre est un peu une confession. Je raconte ce que je fais et ce que je suis aujourd’hui puisque je fais ce que je suis. J’évoque mon parcours personnel mais je ne voulais pas que ce soit quelque chose d’autobiographique parce que je trouve que ça a un côté trop égocentrique et narcissique. Au départ, je voulais raconter uniquement mon voyage au Canada, celui que j’ai fait il y a deux ans. Finalement c’est la deuxième partie de ce livre. C’était un voyage initiatique où j’ai fait tout un travail avec des amis canadiens, ceux avec lesquels j’avais été initiée auparavant à l’hypnose pendant deux ans (en France). Durant cet été 2016,  j’ai rencontré un chamane qui nous a initiés à des tas de rituels.

 

Il y a longtemps j’avais déjà écrit tout mon parcours et surtout toutes les formations qui m’avaient intéressée au cours de ma vie. Je me suis sentie obligée de raconter le début, pourquoi j’avais fait tout ça. La première partie de ce livre explique cette manière que j’ai de vivre et de sentir tout, au-delà de moi et malgré moi. Je me suis intéressée à des outils juste pour comprendre mon mode de fonctionnement. Toute petite, au plus tôt que je puisse me souvenir, peut-être deux ans, je sentais tout, je voyais tout et c’était terrible parce que c’était une grande souffrance. Je sentais qu’il y avait un mensonge entre ce que je voyais et ce que je ressentais. Je me rendais compte déjà du haut de mes deux ans en regardant, en fixant les gens s’ils n’étaient pas en accord avec ce qu’ils ressentaient dedans. J’avais cette capacité que j’ignorais – je la subissais – d’être tellement dans l’empathie, que je captais leurs souffrances. En grandissant, j’étais totalement passionnée par le futur, par le monde de l’invisible parce que j’étais connectée à ça mais je ne le savais pas puisque je viens d’une famille qui n’était ni branchée ni sensibilisée par ça. Je savais juste qu’au moment où je voyais des gens qui parlaient d’avenir, qui étaient un peu différents – et je pense notamment à une gitane – tous mes sens se réveillaient et j’étais comme en transe. Je me retrouvais alors dans ma famille, avec des gens qui comprenaient mon monde à moi, qui n’était pas le monde des gens normaux. À sept ans, j’ai fait mon premier voyage astral où je me suis retrouvée au plafond et où j’ai eu l’impression d’avoir le choix entre partir ou rester et quelque part de me sacrifier en disant je reste mais je reste par amour pour les autres, pour ma famille. J’entendais beaucoup de choses comme «  ça va être long, ça ne va pas être facile », je voyais beaucoup de choses au niveau de l’invisible. Je mettais tout ça de côté car pour moi je n’étais pas normale. Très vite à dix ans, j’ai eu envie de comprendre. La seule chose qui m’intéressait était le fonctionnement de l’être humain. Je me suis intéressée à l’astrologie pour comprendre qu’il y avait une cohérence entre ce que moi je ressentais et ce que les gens étaient réellement. À dix-huit ans, j’ai rencontré un franc-maçon qui m’a initiée à la numérologie. Chaque fois que j’ai découvert quelque chose de nouveau (et ça continue encore aujourd’hui), je suis tombée en amour avec ces outils, surtout ceux qui me permettaient de décoder tout ce que les gens voulaient cacher. À partir du moment où j’ai travaillé avec la numérologie, je suis devenue boulimique et je voulais décoder pour mieux comprendre toutes  les personnes qui m’entouraient, proches, famille, amis… Les chiffres sont devenus comme un monde parallèle. Aujourd’hui, pour moi évidemment, tout est vibration et tout me parle. Les chiffres sont devenus pour moi comme une seconde nature.

 

 

Quel est ton parcours car tu as grandi au Havre, tu as travaillé en tant qu’ouvreuse dans un cinéma ? Tu avais quel âge, dix-huit ans ?

J’ai passé mon bac. Très tôt, il m’a fallu me débrouiller seule. Si j’avais vraiment pu j’aurais fait une école de psy mais je pense que ça aurait été une grosse erreur parce que j’aurais intellectualisé tout ce que je ressentais. J’ai d’abord voulu avoir un vrai job, j’ai tout le temps eu envie d’être comme tout le monde. Je voulais ne rien ressentir, je voulais rentrer dans les cases mais je n’y arrivais pas. J’ai essayé de travailler dans une entreprise normale mais au bout d’un an je n’en pouvais plus. Je raconte dans le livre, qu’un jour, sur le chemin de l’école, toute petite, à un moment donné j’ai eu une grosse colère qui sortait de je ne sais où et je hurlais à l’interieur de moi : « je ne pourrai jamais être comme tout le monde ». J’avais cette conscience-là enfant, pourquoi être et agir comme des moutons ? Ça n’a pas de sens. Très jeune, je voulais que ma vie, mon passage – j’avais déjà cette impression de passage – soit utile et ait un sens. À cette époque, je ne supportais pas non plus que l’on me prenne en photos parce que je pensais que l’on allait prendre mon âme. Mais je ne savais pas d’où je sortais ces drôles d’idées. J’étais très mystique et spirituelle dans une famille qui ne connaissait pas ce monde. Et puis à peu près à vingt-quatre ans, j’ai commencé ce job d’hôtesse dans un cinéma et dans le même temps j’ai commencé à faire de la radio. À chaque fois que venait un artiste pour présenter son film en avant-première dans ce cinéma, je me retrouvais, non pas à placer les spectateurs, ce pourquoi j’étais embauchée, mais à faire le thème astral de l’artiste et je m’amusais vraiment beaucoup à lui raconter sa vie. C’était normal et évident pour moi. Les choses sont toujours venues à moi sans que je le demande. Je n’ai jamais provoqué les choses. Je ne me suis jamais dit que j’allais faire des consultations. Je n’ai fais qu’être moi-même…je suis ce que je fais et je fais ce que je suis. Il n’y avait jamais de notion d’argent quand je leur faisais un thème ou une consultation. Faire payer quelqu’un était pour moi inconcevable. A l’idée d’être payée, je me sentais humiliée, tellement j’étais en amour avec ça…cette passion. Regarder leur ciel astral, c’était comme offrir un bouquet de fleurs à ces personnes en leur racontant leur vie. En grandissant, je suis allée à Paris, je me suis dit qu’il fallait que je sois légitime, j’ai alors fait une école formidable, d’astrologie, de psychologie et de sophrologie mais aussi d’initiation à la PNL. J’ai été formée non pas pour raconter aux gens leur vie mais pour comprendre leur potentiel de naissance et toutes leurs aptitudes et difficultés. La formation que j’ai suivie avait pour objectif de ne rien dire aux personnes de ce que l’on pouvait voir ou interpréter, mais juste les accompagner, à l’époque ça s’appelait des suivis, aujourd’hui on appellerait ça un coaching. La personne racontait sa vie et à travers son thème astral, je comprenais pourquoi elle vivait ça mais je ne devais rien dire. Je devais juste aider la personne qui était face à moi à débloquer des choses au niveau de son inconscient, au travers d’exercices à faire pour qu’elle aille de mieux en mieux et ça marchait vraiment bien. J’étais frustrée, comme j’ai toujours été quelqu’un qui redonne aux autres ce que je veux recevoir, je trouvais que ce n’était pas normal et pas juste, ça ne me correspondait pas de voir des choses et de ne pas les restituer à la personne qui était en face de moi. Je ressentais ça comme une espèce de pouvoir même si ça n’était pas le cas et que la personne qui m’avait initiée Alain Curabet était absolument à des années lumières de ça. C’était au contraire quelqu’un qui n’était pas du tout dans le pouvoir mais moi je le vivais comme ça. À un moment donné, je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai fait des consultations astro mais aussi numérologie à ma façon.

 

La numérologie, c’est l’étude d’un prénom, un nom (de jeune fille pour les femmes) et d’une date de naissance. Chaque lettre est transformée en chiffre. A partir de là, je peux décoder le caractère d’une personne, toute sa vie, découpée en trois parties. Nous avons en effet trois périodes importantes dans notre vie : la première, qui représente le début de notre vie, puis la deuxième partie, celle où le libre-arbitre est très important et la troisième partie, celle où nous avons le choix entre régresser en retrouvant des problèmes non réglés durant l’enfance ou dépasser notre thème astral, numérologique et avoir une vie qui nous correspond réellement. Bien sûr j’étudie aussi les années passées, l’année en cours et je me projette dans le futur.

 

 

Comment définirais-tu la numérologie, c’est une science ? un art divinatoire ?

Je dirais tout simplement que c’est, pour moi, un outil de décodage. C’est une langue, c’est mon langage. Le plus important, est de rendre service et d’être utile autant pour moi, que pour mes proches, c’est de prévenir pour ne pas subir. C’est avoir la possibilité d’anticiper pour avoir un temps d’avance et rectifier le tir, comprendre aussi ce que notre inconscient a à nous dévoiler. Par exemple, lorsque l’on tombe malade, c’est notre inconscient ou notre jeune moi qui nous prévient et nous dit qu’il en a assez d’être maltraité par nous ou par les autres. J’ai toujours eu la conscience que nous pouvons agir sur les événements. Un jour, j’ai vu au travers le thème numérologique de mon fils Léo une année extrêmement difficile, cette même année s’annoncait très difficile pour moi aussi. Nos deux années étaient noires. Je me suis dit que c’était impossible et que je devais réagir. J’ai alors décidé de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour essayer de déprogrammer certains événements – et comme je suis d’une nature optimiste, je me suis dit que j’allais trouver une solution. Dans ces moments là, je me connecte, je m’adresse alors à l’univers ou à quelque chose de  plus grand que moi avec l’intention de trouver une réponse. Puis, je ne fais plus rien, je lâche prise. J’ai toujours agi comme ça. Aujourd’hui on lit beaucoup de choses sur les mondes invisibles, les ondes etc… pendant longtemps plus jeune, je ne voulais rien lire car je ne voulais pas être dénaturée. Dans cette année compliquée, après avoir invoqué l’univers, j’ai rencontré une femme qui faisait de la reprogrammation d’ADN. J’ai trouvé ça assez intéressant, je me suis lancée dans l’aventure avec cette thérapeute pour essayer de déprogrammer mon année, puis celle de mon fils. J’ai trouvé cela tellement génial qu’en cours de traitement, je me suis inscrite à cette formation. Ça a été le début de mes recherches. Je ne me suis pas arrêtée là, j’ai passé mon temps à chercher et à trouver des outils pour déprogrammer les choses difficiles pour reprogrammer et amplifier les choses positives. Reprendre notre pouvoir personnel et aider les autres à reprendre le leur que ce soit sur une année difficile ou sur une vie difficile me paraît être intéressant. Je pense que l’intérêt d’une vie est d’être heureux et de comprendre les leçons en s’épargnant certaines épreuves. Essayer de s’économiser dans le but d’aller mieux est essentiel pour moi. Certaines personnes ont besoin de passer par des épreuves pour grandir mais je pense que l’on peut faire aussi cette économie-là. En tout cas, c’est ma vision des choses. On détient tous un libre-arbitre, plus on avance en âge et plus on a cette possibilité de reprendre notre pouvoir personnel. Si en début de vie, c’est plus difficile, à partir de notre 2ème partie de vie c’est plus facile et possible. Nous pouvons sortir de l’enfance entre 24 ans et 32 ans. Dans notre première partie de vie, nous sommes en stage et nous apprenons à mieux nous connaître, nous apprenons notre mode d’emploi en quelque sorte et ça n’est pas toujours simple. En deuxième partie de vie, nous avons ce libre-arbitre qui nous permet de travailler sur nous et d’arriver à dépasser nos années compliquées et grandir. Dans notre troisième partie de vie, nous règlons l’addition. Si nous avons compris les choses, nous pouvons alors dépasser ce potentiel de départ et grandir, aller de mieux en mieux mais nous pouvons aussi régresser complètement. Voilà ma vision de la vie. C’est peut-être pour ça que j’ai voulu tout étudier et tout comprendre… ce qui me passionne le plus c’est le monde de l’inconscient en dehors du monde invisible que j’ai capté et subi dès ma naissance.

Je raconte cela en détail dans mon livre.

 

 

Que t’apporte la numérologie dans ton quotidien ? Comment l’appréhendes-tu ?

La numérologie c’est comme un jeu pour moi. Les chiffres, les nombres sont des vibrations. Tout est chiffré. Par exemple si je vois une place de parking, je ne vais pas pouvoir m’en empêcher, je m’amuse à  la décoder, c’est comme un jeu, comme une seconde nature pour moi. Les chiffres me parlent. C’est une musique. M’en servir me permet de prévenir et être utile pour comprendre et dépasser certains événements si c’est possible évidemment.

 

 

Comment se déroule une consultation ? Associes-tu toujours l’astrologie à la numérologie ? Est-ce que tu demandes toutes les infos dont tu as besoin avant le rendez-vous ou la séance est plus intuitive ?

Je demande, le prénom, le nom, (le nom de jeune fille), la date de naissance, l’heure et le lieu de naissance, ensuite je fais mon cocktail. Je traduis toutes ces informations en chiffres, je connais tout par cœur. En fait ma tête est un ordinateur. Dès que je suis branchée sur les chiffres, je suis branchée sur un plan horizontal avec la personne qui est en face de moi et sur un plan vertical en ayant accès à un autre monde, celui de l’invisible. Après une séance, très souvent je ne me souviens plus de rien. Souvent lors d’une consultation si l’on me demande de répéter, je ne peux pas. C’est la même chose au niveau de la lecture d’un thème astral. Je rentre les données dans mon ordinateur, c’est à dire la date, l’heure et le lieu de naissance, pour obtenir la carte du ciel, et je commence l’interprétation. Je rentre dans le thème astral, numérologique je le vis. J’aborde autant la personnalité, que le potentiel d’une vie, je calcule aussi les trois périodes de vie,

(l’enfance, les capacités professionnelle, la vie sentimentale avec ses cycles et ses âges particuliers), je repère les virages et j’aborde aussi la santé. Je vais évidemment analyser l’année en cours. Puis je demande si la personne qui me consulte est d’accord avec ce que je raconte. On fait une pause et elle me parle alors de son parcours professionnel et amoureux, mais uniquement une fois que j’ai abordé ces sujets, je ne veux rien savoir avant. Ensuite je lui demande de se taire, je reprends la parole et je me projette dans l’année en cours. Il m’arrive de parler de l’année passée pour avoir un point de repère puis j’aborde le futur. Si c’est très positif, je peux aller très loin, si ça l’est moins, je vais écourter. Je ne peux dire que ce qu’une personne peut entendre. Je décode ou traduis autant les chiffres d’un prénom, d’un nom, d’une date de naissance que d’un thème astral. Tout cela me donne accès à un autre plan, et ces des infos vont bien au-delà du thème et de moi.

 

 

Découvrez la suite lundi prochain…

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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