Les « Rencontres féeriques » de cette semaine sont consacrées à la magie de Noël.

Chaque jour, l’un(e) de mes invité(e)s nous parlera de ses souvenirs d’enfance mais aussi de ce que représente cette période pour elle ou lui.

 

 

           

 

 

Aujourd’hui Magali Ripoll se confie. Cette pétillante musicienne, chanteuse et comédienne déborde de joie de vivre. Vous la retrouvez du lundi au samedi à 18h45 sur France 2 dans l’émission « N’oubliez pas les paroles » aux côtés de Nagui. Elle est également sur la scène du Sentier des Halles les vendredis et samedis à 21h30 jusqu’au 25 avril. Son spectacle « Radio active » qui a cartonné l’été dernier à Avignon pose à nouveau ses valises à Paris.

 

Pour réserver vos places :

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Magali, que représente, pour toi, Noël ?

Noël représente un rendez-vous. J’ai toujours eu rendez-vous avec ma famille, mes grands-parents, mes oncles, mes tantes, mes cousines à Noël. C’est un moment de fête. Ça représente le rendez-vous d’une vie avec certains qui s’absentent des photos parce qu’ils sont partis, des moments d’émotions douloureuses, festives mais aussi féeriques et dynamiques. Plus on avance dans le temps, plus les émotions douloureuses prennent leur place.

 

 

As-tu un souvenir d’enfance qui t’aurait plus particulièrement marquée ?

Le Noël où j’ai réalisé que le père Noël existait ou pas. Du coup, je n’ai pas envie de le dire. Cette année-là, j’ai réalisé que de toute façon c’était magique.

 

 

C’est l’année où tu t’es rendu compte que le Père Noël était aidé par les parents…

Il faut être réaliste, le Père Noël est une personne, il ne peut pas être présent dans toutes les maisons. Il se fait représenter par certaines personnes. Dans ma famille, il y en a une qui joue ce rôle. Quand j’ai réalisé ça – étant donné que j’étais la plus grande des enfants – j’ai continué de jouer le jeu et ça n’a pas atténué la lumière et la magie de Noël. C’est ça qui est fort.

 

 

Vous aviez des rituels ?

Ma famille adore les rituels. Je ne parle pas de religion mais de tradition. L’ordre des plats, l’heure à laquelle on se met à table mais qui ne déterminera pas du tout l’heure à laquelle on sort de table. Ça peut être à 2, 3 ou 4 heures du matin. Ça peut être une grosse fiesta avec certains qui ronflent sur le canapé. Finalement il y a toujours ce moment où quand on est enfant, on annonce que ça va être l’heure du spectacle, on voit que ça saoule les grands mais on le fait quand même. Il y a aussi l’emballage des cadeaux, les fameux cadeaux de dernière minute, le stress associé à tout ça. C’est toute une mécanique bien huilée, qui se répète. Ça me fait la même impression qu’avec le petit déjeuner, qui est le même repas tous les jours, je pense à Pierre Donoré quand je dis ça, il avait fait cette remarque dans une interview qu’il t’avait donnée et ça m’avait interpellée. J’y pense souvent à ça. Je me retrouve devant mon petit déj qui n’est pas forcément le même chaque matin mais pratiquement et surtout à certains moments. C’est un rendez-vous qu’on a avec soi, avec un repas, qui est le même a priori tous les jours, dont on ne se lasse pas et dont on a besoin. Pour moi, Noël c’est pareil. On déroge rarement à la règle mais on ne s’en lasse pas. On attend ça, on sait ce qui va se passer. C’est toujours magique.

 

 

Concernant les cadeaux, tu les ouvrais le soir après minuit ou le matin ?

On est impatient. Les plus petits ont le droit au passage du Père Noël avant minuit et puis les grands attendent minuit.

 

 

Aujourd’hui, es-tu toujours autant excitée, imprégnée par la magie de Noël ?

Je pense que je le suis toujours autant même si la vie fait que parfois je me sens moins réceptive. Des fois, Noël arrive à un moment de ma vie où ça ne m’arrange pas que ce soit les fêtes au niveau du boulot, de ce que j’ai dans la tête, de ce que j’ai dans le cœur. J’aimerais bien que Noël soit repoussé de six mois ou qu’il soit déjà passé. Plus on avance dans le temps, plus on perd des êtres chers, on se remet en question… L’affect prend une grande place mais quand même j’arrive à appuyer sur le petit bouton qui m’amène à cette magie. Il y a un côté cocon.

 

 

Tu décores chez toi ? Je suppose qu’avec les enfants c’est une évidence… quand tu vivais seule, tu faisais un sapin ?

J’ai toujours décoré, j’ai toujours mis des petites lumières, des guirlandes, un sapin. Tout simplement parce que le rituel de la mise en place du sapin, de la déco a très souvent eu lieu le 1er décembre, jour de mon anniversaire. C’est double fiesta. C’est le jour où l’on déclenche l’ambiance de Noël.

 

Concernant le repas, aurais-tu un plat que tu affectionnes particulièrement et qui te fait penser à Noël ?

Je vais faire de la peine aux végétariens et aux végans, j’adore le foie gras. J’en mange moins car il y a le mental qui réfléchit et qui remet en question plein de choses. Il y a aussi le saumon fumé sauvage avec sa belle couleur. La queue de langouste avec la mayonnaise maison de mon grand-père me fait vraiment penser à Noël. Elle a la texture qu’il faut, le goût, la couleur tout y est. Il se surpasse d’année en année. Non seulement il représente le Père Noël et en plus il fait une mayonnaise exceptionnelle et puis je n’oublie pas le vin blanc de Bourgogne. On prend du vin rouge avec la viande. J’attends les fromages avec impatience et puis de temps en temps, un petit champagne ou un petit Crémant. J’ai déjà envie de dormir à ce moment-là, je suis souvent à la tisane. On fait le trou normand à la vodka et à la glace au citron. *

 

As-tu un chant de Noël que tu aimes ?

Il y en a plusieurs mais le premier qui me vient c’est Le Petit Papa Noël  de Tino Rossi. Une année sur deux, on fête Noël dans le Var chez mes parents et l’autre année en Bourgogne. Depuis que je suis toute petite, on va voir à Chalon-sur-Sâone vers 17h30, 18h – il fait nuit – chanter le Père Noël dans son habit blanc, qui apparaît sur le toit de la salle Marcel Sembat. C’est une salle de spectacles dans laquelle j’ai joué d’ailleurs. Il chante le Petit Papa Noël. Pendant la période des fêtes, j’aime écouter les Dean Martin, Franck Sinatra, un Noël à la newyorkaise. J’adorerais fêter Noël à New York avec toute ma famille.

 

 

 

 

Comment t’organises-tu au niveau des cadeaux ? Tu anticipes ? C’est vraiment ciblé pour les personnes ?

Depuis qu’on a opté pour le tirage au sort, on tire au sort une personne à laquelle on va faire un cadeau et c’est la seule à qui on fera un cadeau. Ça permet de prendre le temps, de se concentrer, de mesurer, de jauger les besoins de la personne. Ça permet de faire plaisir à une personne et de s’adapter à ses désirs et de se faire plaisir soi-même en offrant un présent à l’autre. Pour les enfants, on fait une petite cagnotte pour leur offrir leurs cadeaux, chacun met ce qu’il peut. On est adepte de la formule « pas trop de cadeaux ». On essaie d’apprendre aux enfants que les présents n’ont pas forcément de valeur en fonction de leur nombre mais qu’il vaut mieux qu’ils en aient moins et qu’ils reçoivent ceux qu’ils désiraient vraiment. On reste raisonnable. On n’est pas dans une abondance de cadeaux car notre cadeau c’est d’être ensemble. Chacun en prend de plus en plus conscience car chacun vieillit.

 

 

Si tu avais un message à transmettre au Père Noël…

Merci d’exister dans ce qu’il représente et qui dépasse toute croyance.

 

 

 

Retrouvez l’article précédent :

https://valeriemotte.com/noel-2019-adri1/

 

 

*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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