
HO’OPONOPONO est un rituel ancestral hawaïen de réconciliation et de pardon.
Maria-Elisa Hurtadot-Graciet et Jean Graciet sont thérapeutes (EFT, PNL et hypnose Eryksonienne ), formateurs, auteurs et conférenciers. Leurs ouvrages connaissent un véritable succès.
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Je suis très heureuse de partager notre échange avec vous. Ils seront mes invités du mois dans le cadre des « Rencontres lumineuses ». Chaque semaine de septembre, vous découvrirez un nouvel article les concernant et qui fera suite à l’interview réalisée en juillet dernier (elle sera donc découpée en quatre parties). Je les remercie d’avoir accepté mon invitation et de nous offrir leurs expériences.
Pouvez-vous nous présenter HO’OPONOPONO ?
M.E : Le premier pas est de prendre la responsabilité. La responsabilité de la façon de voir les choses car tout est une question de regard. Comprendre cela a été une révélation. Les choses ne sont pas ce que je crois, elles sont comment je les regarde ; savoir que l’on peut transformer ce regard.
Quand on veut avancer vers soi, sur ce chemin spirituel, la première étape est d’accueillir cette part d’ombre que nous avons, c’est vraiment essentiel. Comprendre que l’autre ou que les choses qui arrivent sont juste là pour nous montrer cette partie de nous que nous ne voulions pas voir. C’est cette partie de nous qui a le plus besoin d’amour. Quand on commence à comprendre cela, c’est gagné ! On peut se regarder tel qu’on est, et on n’a pas peur d’être qui on est avec nos défauts, nos faiblesses, nos peurs.
HO’OPONOPONO nous invite à nous connecter à une autre dimension de nous – que j’appelle la dimension spirituelle – chacun peut l’appeler comme il veut. C’est grâce à Elle, notre divinité à l’intérieur, que la transmutation se fait.
HO’OPONOPONO signifie corriger ce qui est erroné (notre regard), il nous aide à revenir à l’équilibre, à la paix.
J : C’est vrai, c’est exactement ça. HO’OPONOPONO a transformé notre vie quand nous l’avons découvert parce qu’il nous a montré une autre vision de nous-même et des autres. C’est un changement de perception et à l’origine, n’oublions pas que Ho’oponopono est avant tout un rituel de pardon. Après la responsabilité, ce serait l’acceptation, cesser de lutter, de se battre, de combattre, être dans l’acceptation de ce qui est. Cela ne veut pas dire baisser les bras et ne rien faire. C’est accepter et être. En cela, Ho’oponopono est un véritable enseignement spirituel .
Quand et comment l’avez-vous découvert ?
J : C’était en 2006, il y a donc 11 ans.
M. E : C’est en découvrant une lettre de Joe Vitale. Il racontait l’histoire du docteur Len qui était intervenu dans un hôpital psychiatrique sans jamais rencontrer les malades sur lesquels il travaillait. En fait, il travaillait à l’intérieur de lui-même. À l’époque, ça m’a fait quelque chose, j’ai ressenti et contacté une vérité que j’avais au plus profond de moi-même. Je me suis dit : « c’est ça ! » À partir de là, j’ai commencé à chercher des informations mais il n’y avait rien en France, aucun document. Et puis j’ai trouvé un E-book qui avait été fait par un brésilien, il était en espagnol et là j’ai mieux compris la profondeur de cet enseignement et nous l’avons traduit avec des amis, c’est comme ça que l’aventure a commencé. On l’a mis sur notre site internet, il y a eu beaucoup de téléchargements.
J : Très peu de gens en France connaissaient HO’OPONOPONO quand nous l’avons découvert il y a plus de onze ans. À partir de là, nous avons créé une manière de pratiquer en s’inspirant beaucoup de l’enseignement de Morrnah Nalamaku Simeona. Nous avons inventé le jeu de cartes qui nous a beaucoup aidés dans la pratique au quotidien. Il a fallu que l’on trouve nos propres techniques pour pratiquer nous-mêmes.
M.E : On a expérimenté tout simplement. On invite d’ailleurs chaque personne à expérimenter car je suis sûre qu’il n’y a pas qu’une seule façon de pratiquer. Chaque personne a sa vérité au fond d’elle-même. On a tendance à chercher la vérité à l’extérieur, on oublie qu’elle est déjà là dans notre cœur. Il faut juste arriver à la reconnaître et bien sûr toujours passer par la pratique car si on reste dans la tête, ça ne fonctionne pas. L’important est de comprendre que l’essentiel est la prise de responsabilité et puis s’ouvrir à cette énergie d’amour. C’est cela le pardon en fait.
Du coup, comment peut-on intégrer cette pratique au quotidien ?
Avez-vous des situations, des exemples, des outils que vous pouvez proposer et expliquer ?
J : Au début, on a commencé à pratiquer en s’inspirant de ce livre que nous avions trouvé et que nous avons traduit. Il suffisait de dire ces quelques mots, que tout le monde connaît maintenant, « Désolé, je demande pardon, je te remercie, je t’aime ». Ces mots nous ont permis au début de pratiquer très simplement et puis au fil de la pratique, il s’est produit un travail intérieur, au niveau de la conscience qui s’est élevée peu à peu. On s’est aperçu que, pratiquer HO’OPONOPONO pouvait se faire à chaque instant, tous les jours, sans arrêt. Il est arrivé un moment où il n’était plus nécessaire de dire ces mots.
HO’OPONOPONO c’est atteindre un niveau de conscience différent, c’est s’élever en conscience. Et la pratique c’est de nettoyer des mémoires. Quand on prononce ces mots, on nettoie ces mémoires qui arrivent sans cesse.

Copyright : Valérie Motté