HO’OPONOPONO est un rituel ancestral hawaïen de réconciliation et de pardon.

Maria-Elisa Hurtadot-Graciet et Jean Graciet sont thérapeutes (EFT, PNL et hypnose Eryksonienne ), formateurs, auteurs et conférenciers. Leurs ouvrages connaissent un véritable succès.

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Voici la dernière partie de l’interview réalisée en juillet dernier. Je les remercie chaleureusement de nous offrir leurs expériences de vie.
 
 
Nous traversons une période de transformations et de troubles, comment expliquez-vous cela ?
 
ME : Je pars toujours de moi, de ce que je ressens et de ce que je perçois. Quand je vois le monde tel qu’il est, forcément en moi, va se réveiller des peurs et des jugements. Je confie donc sans arrêt à ma partie spirituelle ces peurs, ces jugements qui remontent face à ce que je vois. C’est une façon de ne pas rajouter à ce monde encore plus de consistance.
 
 
On revient donc à ce que nous disions au départ, c’est à nous de changer notre perception parce qu’il serait prétentieux de croire que nous pouvons changer le monde ou qui que ce soit d’ailleurs. Et donc d’élever notre conscience au niveau de l’amour.
 
 
Actuellement, les énergies bougent, beaucoup de personnes s’interrogent sur leur mission d’âme mais elles ne savent pas comment y répondre même si elles ressentent ce besoin viscéral de transformation. Auriez-vous un conseil, une astuce pour être à l’écoute de leur soi profond ?
 
M.E : La véritable mission de tout âme est très simple. Je pars du principe que nous sommes tous des étincelles d’amour qui faisons l’expérience de vivre dans la matière. Seulement nous l’avons tous oublié. Pour retrouver cette essence, il n’y a qu’une chose à faire c’est d’aimer. Nous sommes tous différents et nous avons tous des dons et des talents particuliers. En quoi puis-je être utile à la vie tel que je suis ? Rechercher peut-être ce que j’aimais faire quand j’étais petit. Qu’est-ce que je fais de façon facile, qui me mets en joie et que je ferais même sans avoir besoin d’être payé ? Ce sont des pistes qui permettront peut-être d’obtenir des réponses concrètes. De quelle façon vais-je exercer cet amour et me connecter à mon âme d’enfant avec enthousiasme ? Cet éclairage donnera la petite étincelle qui brille en chacun de nous. Dans notre société, nous sommes encore obligés parfois de faire des métiers pour gagner un peu d’argent pour survivre. Au fond, ce n’est pas grave, à partir du moment où je m’accorde des moments où je peux exercer ces dons ou ces talents en toute liberté.

J : La mission de vie qui est propre à chacun sur Terre c’est avant tout aimer. Faire avec plaisir ce que l’on aime  pour soi et l’humanité. Un boulanger qui fait son pain avec amour œuvre pour son prochain donc pour l’humanité. Nous sommes avant tout des êtres spirituels, il ne faut pas l’oublier et pour cela nous sommes amenés à sortir de l’illusion du monde dans lequel nous sommes incarnés.

 
 
Si vous aviez une baguette magique, à quoi vous servirait-elle ?
 
J : Qu’est-ce qu’on pourrait faire avec une baguette magique ? Qu’elle nous guide à aider les autres à s’aimer, à aimer, à se débarrasser des croyances, des filtres limitants, des mémoires. Une baguette magique pour faire tomber toutes ces lunettes et permettre à l’humanité de voir clair en elle-même. C’est un peu ce à quoi on s’attache chaque jour : apporter de la lumière à ceux et celles qui nous demandent conseil, en consultation ou dans nos stages, les aider à faire tomber ces barrières, ces filtres qui les empêchent de voir cette lumière qui est en eux .

M.E : Je me vois mettre cette baguette magique contre moi, pour qu’elle m’aide à ouvrir encore plus mon cœur et que je puisse aimer et encore aimer avec plus de force tout ce qui arrive et sans attentes.