Sandra Rohrbach est kinésiologue pour animaux en Suisse, elle utilise au quotidien la communication animale. Elle accompagne des personnes qui rencontrent une difficulté passagère avec leurs animaux et les aident à travers une ou plusieurs séances à recevoir le message de leurs amis à poil et dans certains cas à corriger ou/et guérir via des soins énergétiques. Elle propose également des cours de communication animale, elle donne des conférences et anime des ateliers.
 
Pour découvrir toutes ses activités, voici le lien de son site : https://www.kinesianimal.ch

Je la remercie de sa confiance et suis très heureuse de partager avec vous cet entretien, qui sera découpé en quatre parties durant tout le mois d’octobre.

 
 
Finalement on revient toujours à la même chose, on ne peut pas changer les autres, c’est à nous de nous transformer intérieurement pour attirer ce qui est bon pour nous.

C’est tellement ça, au début je me disais : « est-ce que j’ose leur dire que cet animal a un cancer du foie et c’est aussi parce qu’ils n’ont pas réglé leur colère face à leurs parents ? » et du jour où les animaux m’ont dit : « si tu ne leur dis pas on ne te transmettra plus rien » Ça m’a fait un flash, je me suis dit : « cette fois il faut que je leur dise » et du coup, j’étais vraiment en accord avec ce que les animaux me transmettaient. Je reçois que des merveilleuses personnes ouvertes qui ont envie d’évoluer et qui ont envie d’apporter du bien être à leurs animaux mais surtout à elles en premier.

Quels conseils, quels outils pourrais-tu donner à des personnes amoureuses de leurs animaux et qui souhaiteraient communiquer avec eux. Est-ce qu’il y a déjà des petites astuces ?

Dans le cadre des cours que je propose, dans le niveau 1, je donne la technique que Laila Del Monte m’a apprise, on monte au-dessus du chakra coronal pour recréer cette onde thêta mais dans le cours niveau 2, on porte la conscience uniquement sur notre animal et ça je pense que c’est la loi universelle, ça veut dire juste observer, être en conscience complètement avec son animal, on ressent pleinement et les infos nous viennent à l’intérieur. Ecouter cette petite voix qui vient à l’intérieur de nous, ça c’est un message transmis par notre animal. Quand je dis être avec son animal c’est y être complètement, ce n’est pas y être devant la télé en train de le câliner, ce n’est pas être en balade avec lui mais le téléphone portable à la main. Tu vois ce que je conseillerais à chaque personne c’est de se connecter à son animal déjà juste en conscience, c’est d’y penser très fort et de lui demander comment il se sent et puis laisser venir ce qui arrive à l’intérieur de nous, être juste avec son animal pour ressentir ce qu’il a besoin. Toute personne peut le faire, ce n’est vraiment pas un don.

Et puis le peuple des animaux, des oiseaux, ils viennent à nous pour accentuer les messages de la vie.
 
Comment te protèges-tu de manière à ne pas absorber tous ces maux ?

Je n’ai jamais eu cette notion de protection, j’ai eu l’impression que ma protection c’était d’être en accord avec le fait que chaque être qui venait sur la terre avait des choses à vivre. Et puis je ne pouvais pas prendre sur mes épaules des choses qui leur appartenaient et je devais respecter que des gens n’avaient peut-être pas mon ouverture sans prétention de ma part, qu’ils n’avaient peut-être pas un taux vibratoire capable de comprendre certaines choses au niveau de la nature. Je devais juste accepter l’âme qui venait en face de moi. J’ai l’impression que c’est ça qui me fait office de protection, je me suis mise dans une bulle de lumière par rapport à ça, en accord avec chaque être. J’ai appris à accepter l’autre tel qu’il est et je ne veux pas le changer tout en me disant que s’il vient chez moi c’est que je vais lui apporter quelque chose mais je ne dois pas prendre sur moi sa problématique. Cette bulle de lumière fait qu’on ne peut plus m’atteindre. C’est un peu prétentieux de dire ça mais j’ai reçu tellement de choses sombres à un moment donné avec beaucoup de négativité, que j’ai accepté l’idée que forcément quand on veut faire du bien, on attire aussi ces choses qui sont noires. Mais le jour où je me suis dit que je faisais les choses dans mon cœur et bien je ne laisse plus l’opportunité au négatif. Je veux mettre de l’énergie sur ce qui est beau, je veux toujours rester sur le positif et c’est venu d’office comme ça. Je pense que c’est cela ma protection, elle est là, elle est en accord avec moi.

Est-ce que ta maternité a changé ta façon de communiquer avec le monde animalier, as-tu changé ta façon de travailler et surtout comment partages-tu ta sensibilité avec ta fille ?

Ma fille a 18 mois, elle est tous les jours dehors. Malgré mon travail qui me prend beaucoup de temps, je bloque soit une partie de la matinée soit de l’après-midi pour aller dans la nature avec elle. C’est une petite enfant cristal, je sais qu’elle a beaucoup de sensibilité mais quand elle est arrivée sur terre, elle a réveillé tout ce qui ne l’était pas chez moi.

C’est-à-dire ?

Avant sa naissance, j’avais déjà bien travaillé sur moi mais quand elle est arrivée, ça m’a fait comme un miroir. J’ai ressenti tout ce qu’elle pouvait vivre, j’ai vécu à nouveau mon arrivée et le fait que je n’avais pas été comprise en tant qu’enfant indigo. J’ai pu également ressentir les réactions de mes parents, la manière dont ils ont agi, en fait comme monsieur et madame tout le monde. On veut rendre un enfant indépendant alors on le met dans une chambre à côté alors que le bébé pleure mais bon on se dit qu’il fait forcément des caprices sans se rendre compte que son seul moyen de communiquer est de pleurer ou d’émettre un son. Il pleure le premier soir, le deuxième moins et le troisième plus du tout, il se dit je n’ai plus besoin de communiquer. Mais je crois que toute la société a vu les choses à l’envers. Ma fille me demande vraiment de créer des conférences pour les bébés ou du moins pour que les mamans comprennent mieux leurs enfants. J’ai comme l’impression que la conscience des âmes de notre époque n’était pas assez ouverte, je ne vais pas dire qu’ils ont faux, je ne suis pas dans le jugement, ils ont fait comme ils pouvaient à ce moment-là mais je pense que le gros mot actuel c’est le manque de communication parce que tous ces bébés, on les a conditionnés sans les comprendre. Les prendre avec soi, de mon point de vue, c’est leur donner de la sécurité intérieure. Quand ma fille est arrivée, elle a fait reflet avec tout ce que moi j’attendais de mes parents mais que je n’ai pas eu. Attention je ne les juge pas parce que je suis venue vivre cette expérience et comprendre pour évoluer. J’ai choisi ma famille mais j’ai vraiment ressenti ce dont elle avait besoin et ce que je devais faire pour elle mais aussi pour la société. À l’époque où l’on vit, si tu allaites, c’est mal vu, de moins en moins heureusement, mais en revanche des seins nus sur la plage, ça ne dérange pas. Tu comprends c’est un exemple une fois de plus très basique mais qui explique bien, je trouve, toute la problématique de notre société. Ma fille me demande de faire des connexions avec elle et avec les gens pour les informer de ce qui est juste pour eux et leurs enfants. Après chacun fera ce qui lui semble juste mais au moins ils seront informés des différentes possibilités qui s’ouvrent à eux, en conscience.
 
 
Découvrez la dernière partie de cet entretien lundi prochain…