Amine Ifakren est le nouveau Chef du restaurant Solis situé au 39, avenue de Wagram à Paris dans le 17ème.

 

Très attachée à l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe, qui abrite le restaurant, je suis très heureuse de vous faire découvrir cet endroit à travers le regard de son chef cuisinier. 

 

Je vous recommande ce lieu empreint de douceur et d’élégance. Une équipe bienveillante, à l’écoute de ses clients. Une cuisine merveilleuse aux mille saveurs. 

 

   

Les brunchs du week-end offrent des mets variés, raffinés et délicieux. Un moment de partage et de convivialité.

 

        

Pour en savoir plus :

https://www.restaurantsolis.com/fr/

 

 

Bonjour Amine, qui êtes-vous ? Quel est votre parcours ?

Je m’appelle Amine Ifakren, j’ai 33 ans, je suis originaire du Maroc. J’ai commencé mon parcours en 2010, avec une formation de deux ans au Maroc puis j’ai travaillé dans des restaurants et des hôtels cinq étoiles. Ensuite j’ai suivi une formation de six mois, en France, à l’institut Paul Bocuse. J’y ai appris beaucoup de techniques, de maîtrise et de nouveautés. Puis j’ai travaillé chez monsieur Paul Bocuse, dans son restaurant gastronomique, comme commis pendant un an. J’ai commencé au Scribe quand je suis arrivé à Paris. À l’époque, l’établissement avait une étoile au Guide Michelin avec un chef qui adorait la transmission, j’ai grandi grâce à lui. Après j’ai rejoint le Molitor en tant que chef de partie puis sous-chef. J’ai travaillé aussi au Meurice et ensuite j’ai eu ma place de chef dans un restaurant dans le 10ème avec une carte simple bistronomique. Après pour des raisons familiales, je suis retourné dans l’Oise puis retour à Paris où je suis désormais le Chef du Solis restaurant depuis janvier 2022. J’ai le feeling avec la directrice et mon équipe, le projet méditerranéen résonne avec mes origines. J’essaie de donner de ma personnalité à travers mes créations.

 

Que représente pour vous la cuisine ?

C’est mon monde, c’est là où je m’exprime le mieux, où je suis à l’aise.

 

Comment êtes-vous venu à la cuisine ? Inspiré par votre maman, votre grand-mère ?

J’ai commencé à l’âge de dix-sept ans. C’est mon grand-père qui m’a transmis cela. Il était dans le domaine et je trouvais que c’était un milieu de prestige. Je découvrais des restaurants avec lui, j’aimais ce prestige.

 

Au restaurant Solis, que proposez-vous ?
On propose une cuisine méditerranéenne avec une originalité et un beau visuel pour le plaisir des clients. On a une spécialité qui est le plateau de mezzés. On propose cela pour affirmer cette cuisine de partage. C’est un grand plateau avec des petites entrées qui invite au voyage et à la convivialité.

 

Dans les mezzés, que peut-on trouver ?

Du houmous parce que c’est le classique, zaalouk c’est un caviar d’aubergines, inspiré de l’Afrique du Nord, du fromage turque qui est pané dans une feuille de brick et frit, des falafels, des merguez maison. Les plats sont revisités.

 

Et la carte ?

On propose quatre entrées, cinq ou six plats, quatre desserts. 

Pour les desserts, on joue sur la Méditerranée toujours dans l’originalité et la création.

On a une carte pour le déjeuner qui change chaque semaine.

Entre 15h et 18h, il y a la carte des mezzés, une carte du bar et du room service. À partir de 18h, on a la carte du soir, qui est plus sophistiquée, plus adaptée au lieu.

 

Vous mettez beaucoup de créativité dans l’élaboration de vos recettes. Que signifie-t-elle pour vous ?

C’est de ne pas tomber dans la routine. Il faut être constamment créatif.

 

Vous puisez vos idées dans vos racines mais pas que, je suppose ?

C’est dans les racines et dans l’expérience. C’est de faire plein de cuisines différentes, de rassembler tout ce que l’on a acquis.

 

À titre personnel, vous êtes plutôt salé ou sucré ? Que préférez-vous déguster ?

Je suis plutôt sucré.

 

Vous avez une préférence dans vos créations ?

Non j’aime autant cuisiner le salé que le sucré. Dans le sucré, je ne suis pas dans un sucré pâtissier mais plutôt cuisinier. J’aime remplacer le sucre par le miel.

 

Que représente pour vous la tendresse et quel met ou produit vous lui associez ?

La tendresse c’est la maman, ses câlins. Je l’associe au miel.

 

Le pardon ?

Ne pas pardonner c’est cette barrière qui nous empêche d’avancer. En gardant ce sentiment de rancœur, on se fait plus de mal à soi qu’à l’autre.

Je choisis le haricot quel qu’il soit. J’ai un blocage à le manger. Mais si je suis capable de le déguster, je serais capable de pardonner.

 

Le bonheur ?
Il signifie la santé. Si on est en bonne santé, on n’a pas à se soucier d’autre chose.
Je le représenterais par la fraise. On peut être déprimé, on mange une fraise et tout va mieux.

 

Si vous deviez composer un menu, celui de la bienveillance…

J’ai choisi la bienveillance au sein de ma brigade. C’est important pour moi.

Une entrée, ça serait une Saint Jacques colorée, arrosée au beurre, au naturel et lui ajouter quelque chose qui va donner du peps comme un citron vert.

Un plat, je dirais une pintade cuite au foin, à basse température, avec un bon jus de volaille et en accompagnement du butternut.

En dessert, ça serait du chocolat. C’est ce qui réunit la plupart des gens. Aujourd’hui, on travaille beaucoup le chocolat, on est dans la recherche.

 

 

 

 

 

                  

 

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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