Francis Magna a longtemps travaillé dans la gestion des petites entreprises et la finance des devises. Sa vie a été bouleversée par la maladie d’un proche, déclencheur de ses recherches sur l’apaisement des effets secondaires des traitements classiques. Il s’est alors formé à la réflexologie plantaire et à la médecine chinoise. Aujourd’hui thérapeute, il a élargi sa pratique à d’autres domaines : réflexologie faciale, ostéopathie, shiatsu, sophrologie, naturopathie, apithérapie, gemmothérapie, aromathérapie… Son livre Ménopause : l’alternative naturelle est paru aux éditions Le courrier du livre.

 

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Bonjour, pouvez-vous nous présenter votre ouvrage ?

Bonjour Valérie. “Ménopause : l’alternative naturelle” s’adresse à toutes les femmes qui s’interrogent sur ce moment particulier et sont en quête de moyens naturels pour le vivre pleinement. Je propose bien entendu des solutions aux symptômes de la ménopause, issues de la médecine traditionnelle chinoise, de la pharmacopée d’Extrême-Orient, de l’acupression et de la réflexologie, mais également des approches occidentales comme l’aromathérapie et les plantes médicinales. Mais ce livre est aussi un guide qui, au moyen de conseils pratiques, de témoignages et d’idées nouvelles, aide chaque femme, à cette période, à s’épanouir personnellement, socialement, au travail et dans son couple. Il y a même un chapitre réservé aux hommes !

 

Qu’est-ce que la préménopause et la ménopause ?

La préménopause se produit en général au mitan de la quarantaine et elle est dûe à une diminution progressive des hormones sexuelles, qui s’accentuera avec le temps, jusqu’à ce que celles-ci disparaissent presque totalement. C’est un moment de transition pendant lequel la femme ressent les premières manifestations de sa transformation. C’est aussi l’heure des questions, des interrogations. “Qu’est-ce qui va se passer ensuite et comment vais-je le vivre” ?

La ménopause, quant à elle, a deux définitions. Médicalement parlant, elle se situe un an après l’absence totale de règles. Mais communément, c’est la période pendant laquelle tout le processus s’opère dans le corps et l’esprit de la femme, jusqu’à l’arrêt complet des cycles. Cette transformation qui dure plusieurs années autour de la cinquantaine s’accompagne de nombreux symptômes, tant physiques que psychiques et émotionnels, certains bien connus comme les bouffées de chaleur, d’autres plus inhabituels.

Une période dont on parle beaucoup moins est la “post-ménopause” (à partir de la cinquantaine). Une fois libérée de sa fonction de procréation physiologique et sociale, la femme peut entamer sa véritable renaissance. Plusieurs chapitres de mon livre y sont consacrés.

 

Ce tournant dans la vie d’une femme peut parfois être empreint de désagréments. Quels sont les principaux ?

Le plus connu, mis à part les cycles irréguliers et l’arrêt des menstruations, ce sont les bouffées de chaleur qui durent de quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes et qui peuvent apparaître dès le début de la préménopause. Quand elles surviennent la nuit, ce sont des suées nocturnes, parfois accompagnées de palpitations cardiaques.

On peut citer également l’irritabilité et les sautes d’humeur, les insomnies, la dépression et le stress, les troubles intimes comme la perte de libido et la sécheresse vaginale, l’incontinence urinaire, la constipation, les maux de tête et les pertes de mémoire, les douleurs dans les articulations, les seins et le ventre, la modification du système pileux (chute des cheveux, poils au niveau du visage), la perte de texture de la peau et la modification de son apparence.

Enfin, la prise de poids est un risque à cette période, conséquence d’un métabolisme moins puissant, de même que l’ostéoporose, une diminution de la masse osseuse qui, à terme, peut entraîner des fractures.

 

Quels remèdes naturels conseillez-vous à celles qui refusent de prendre un traitement hormonal ?

La ménopause est avant tout une évolution naturelle, une transition au même titre que l’a été la puberté trois ou quatre décennies auparavant. À part dans les cas où cela est médicalement nécessaire, les traitements hormonaux que prescrit le docteur sont la plupart du temps du confort. Y avoir recours est donc une question de choix personnel et on peut souvent trouver son bonheur avec la naturopathie et les thérapies alternatives.

Par exemple, la plante phare de la ménopause en médecine traditionnelle chinoise est l’angélique que l’on appelle aussi Dong Quai en chinois. Appelée le “ginseng féminin”, elle agit sur les symptômes comme les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les sautes d’humeur, la fatigue et la baisse de libido. Le moyen le plus simple de l’utiliser est l’infusion de racines à raison d’une à trois tasses par jour à adapter selon votre ressenti.

La gelée royale, produit phare de l’api-thérapie (c’est la nourriture exclusive de la reine des abeilles) a fait aussi ses preuves pour atténuer bon nombre d’effets désagréables de la ménopause, comme ceux cités précédemment, mais aussi les maux de tête. Je conseillerais de l’associer à de la vitamine C naturelle comme l’acérola pour lutter contre la fatigue et conserver le tonus tout au long de la journée.

Les bourgeons et les extraits de plantes, les huiles essentielles, la réflexologie plantaire et les points d’acupression situés sur les méridiens d’énergie chinois qui parcourent le corps sont aussi des solutions efficaces..

 

Est-ce que vos remèdes naturels peuvent s’associer aux traitements hormonaux ?

Les thérapies énergétiques comme l’acupression ou la réflexologie sont tout à fait compatibles avec les traitements hormonaux conventionnels. Par contre, certaines plantes que je préconise, quelle que soit leur présentation, sont “hormon-like”, c’est-à-dire qu’elles contiennent des hormones sexuelles féminines végétales ou qu’elles simulent leur action.

C’est donc une hormonothérapie naturelle au lieu d’être chimique et c’est pour cela que c’est efficace. Si vous prenez déjà un traitement hormonal prescrit par votre médecin, il est fortement recommandé de vérifier avec lui – elle la compatibilité, voire la complémentarité des deux traitements.

 

Est-ce qu’il y a des contre-indications aux remèdes naturels que vous recommandez ? Si oui, lesquels ?

Comme pour les médicaments, les produits naturels et les thérapies alternatives ont des contre-indications.

L’une d’elles est due aux effets “oestrogen-like” ou “progesterone-like” de certaines plantes indiquées pour atténuer les symptômes de la ménopause. Ces plantes sont fortement déconseillées en cas de cancer hormono-dépendant (ou d’antécédents familiaux de cette maladie).

En cas de dépression, le millepertuis, la plante la plus indiquée, n’est pas compatible avec la prise d’anxiolytiques.

Les huiles essentielles sont souvent déconseillées aux jeunes enfants et aux femmes enceintes, mais ce n’est pas votre cas ! Enfin les thérapies par le toucher ne conviennent pas aux personnes présentant des problèmes cardiaques.

D’une manière générale, si vous souffrez d’une maladie, le principe de précaution s’applique et l’avis d’un professionnel est toujours le bienvenu.

 

En ces temps de grands changements énergétiques, quel message ou/et conseil auriez-vous à transmettre ?

Nous vivons depuis trois ans des bouleversements profonds, comme nous n’en avions pas vécu depuis des décennies. Le contexte, tant à l’international que près de chez nous, influe sur le moral des gens.

Le seul moyen, à mon avis, de retrouver de l’optimisme est de privilégier les contacts humains. L’homme est fait pour vivre en groupe et il n’y a jamais eu autant de maladies, même de suicides, que pendant les récents confinements.

Limiter les écrans et se retrouver ensemble, en famille, entre amis, ou sortir dans des endroits où on peut parler à d’autres est indispensable à une santé équilibrée.

L’une des conséquences de la ménopause, peut-être moins “médiatisée” que les bouffées de chaleur, est le repli sur soi et je donne des pistes et des idées originales pour y remédier.

Pour que chaque femme puisse dire, au féminin, ce mot que l’on prête à Voltaire ”J’ai décidé d’être heureuse parce que c’est bon pour la santé”.

 

Pour conclure, si je vous prêtais ma baguette de fée, à quoi vous servirait-elle ?

Contrairement à la conception qui prévaut en Extrême-Orient, la ménopause est vécue en Occident comme un mauvais moment à passer, à la limite comme une maladie. On se concentre presque exclusivement sur les aspects difficiles (symptômes) voire négatifs et le terme “ménopausée” est tout sauf attirant.

Si vous me prêtiez votre baguette de fée, j’en donnerais quelques coups sur la tête de certains hommes pour leur faire comprendre qu’une femme peut être aussi rayonnante à 50 ans qu’à 20 ans, parfois plus, mais aussi sur celle de certaines femmes afin qu’elles considèrent que la ménopause est une nouvelle manière d’affirmer leur féminité, presque une renaissance. Ce que les Chinoises appellent le “Second Printemps”.

 

Merci beaucoup.

Je vous en prie, Valérie. J’espère, modestement, pouvoir apporter confort, bien-être  et motivation à toutes les femmes qui abordent cette période charnière de leur vie.

 

 

 

 

 

 

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Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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