Florence Lottin est directrice éditoriale des éditions Pygmalion. Elle publie cette semaine le « Grimoire féerique », que j’ai canalisé et rédigé. Les illustrations sont de Cathy Delanssay. En cette période extraordinaire d’un point de vue spirituel mais très éprouvante d’un point de vue égotique, diffuser de la lumière et de la magie me semblait intéressant. Et puis les fées veillent sur chacun d’entre nous et saupoudrent le monde de leur poussière scintillante.

https://www.editions-pygmalion.fr/Catalogue/hors-collection/documents-et-temoignages/grimoire-feerique

Florence Lottin est mon invitée des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, vous découvrirez une partie de son interview. Je la remercie de me faire confiance et de m’accompagner avec bienveillance sur mon chemin de vie.

Cette semaine, tu publies « le grimoire féerique » un livre qui me tient particulièrement à cœur car j’ai eu la chance de l’écrire par canalisation. Les magnifiques illustrations sont de Cathy Delanssay. Qu’est-ce qui t’a séduit dans ce projet ?

Tout m’a séduite dans le projet !

D’abord, à titre personnel car ce qui tourne autour de la spiritualité m’a toujours intéressée. Alors, encore une fois, Pygmalion était une belle opportunité puisqu’il y existe une tradition ésotérique – un pan de la ligne éditoriale que je développe évidemment. L’année dernière, j’ai publié un livre formidable, Witch please de Taous Merakchi (plus connue sous le nom de Jack Parker), illustré par Diglee. Un projet qui m’enthousiasmait aussi particulièrement à titre personnel puisqu’il met en valeur les sorcières modernes. Un très bel ouvrage qui a connu un beau succès. De plus, je connaissais ton ouvrage, Valérie, Conseils de fées et potions magiques pour se sentir bien, qui est également un très joli livre, dans un format un peu différent. En échangeant, le projet a donc rapidement pris forme : offrir aux femmes modernes une façon d’envisager la vie – connexion à la nature, à soi, au monde – grâce aux conseils de nos amies les fées. C’est aussi ensemble que nous avons craqué sur les illustrations de Cathy qui avait déjà dessiné des petites fées pleines de poésie que nous avons découvertes sur Pinterest. Et, sans prétention, j’ai adoré le travail fait toutes les quatre (j’ajoute Oreka, la maquettiste).

Si tu devais nous le présenter ? À qui s’adresse-t-il ?

Je le présente souvent en commençant par un point sur la figure de la sorcière. Car, bien plus qu’une simple tendance pop culture, la figure de la sorcière est la marque du nouveau féminisme. À l’heure de la libération de la parole, il est essentiel que les femmes s’expriment. Pourtant, certaines peuvent ne pas se reconnaître dans la figure populaire en raison de sa connotation parfois maléfique. Grâce aux fées du Grimoire féerique, elles pourront enfin découvrir, elles aussi, leur force invaincue.

Un livre donc qui s’adresse à toutes les femmes, un ouvrage essentiel qui répond à notre besoin : le retour à la nature et au mystique. Mais aussi le cadeau idéal en cette fin d’année particulière.

Parmi les fées évoquées dans la 1ère partie du grimoire, est-ce qu’il y en a une que tu affectionnes tout particulièrement ? Si oui laquelle ? Et pourquoi ?

Mmmm, question difficile. Si je devais choisir une catégorie, ce serait les Walkyries, pour leur force guerrière. Le côté Wonder Woman de toutes les femmes. Mais si j’en choisissais une nommément, je répondrais Morgane. Une figure légendaire particulièrement marquante mais aussi la plus humaine d’une certaine façon car, selon les textes, elle est douce et bienveillante ou une monstrueuse manipulatrice. Une telle dualité est un enseignement : le jugement des autres, les personnalités, les humeurs… Le monde nous voit-il vraiment ou sommes-nous les seuls à pouvoir définir qui nous sommes ?

Je pars un peu loin, là, non ?

Découvrez la suite demain…

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