
Vous disiez accompagner des personnes dans les hôpitaux pour les soulager des effets secondaires des chimiothérapies et radiothérapies. Je trouve ça génial qu’enfin le travail des magnétiseurs soit reconnu par le milieu médical… et qu’on vous ouvre les portes. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que c’est une grande avancée. On a la chance d’avoir notre présidente qui est le professeur Mousseau, responsable du service oncologie du CHU de Grenoble. Elle est dans cette démarche. Je pense que c’est intéressant de pouvoir ouvrir d’autres champs sans négliger bien sûr la médecine allopathique.
J’ai pu constater en six ans que les personnes que j’accompagnais ressentaient moins de fatigue, avaient moins de nausées, moins de douleurs neuropathiques, pour certaines, elles pouvaient manger normalement sans être obligées d’être nourries par sonde gastrique. D’autres ressentaient moins les échauffements, les brûlures même si les rougeurs restaient présentes. La chimiothérapie est très agressive. Il faut être prudent et essayer de regarder les bénéfices risques et puis ouvrir à d’autres possibilités et combiner. Par exemple, la réflexologie plantaire peut aider à drainer notamment au niveau du foie et des reins car le corps est à un moment donné plein de chimio. Il y a encore d’autres méthodes et des compléments alimentaires qui peuvent soulager. J’aime bien le terme médecine intégrative et j’aimerais bien travailler dans un institut de médecine intégrative.
Pouvez-vous nous expliquer la médecine intégrative ?
C’est utiliser tout ce qu’on peut. Par exemple si on doit faire une chimiothérapie, combiner la médecine allopathique et les autres champs. Si on peut faire entre temps une séance d’acupuncture ou alors de sophrologie ou de magnétisme. C’est faire avancer le patient en fonction de son état sur différentes thérapies.
J’aimerais bien collaborer avec des médecins effectivement comme ça se fait en Suisse, en Allemagne ou dans d’autres pays. En France pour l’instant les choses bougent un petit peu car on constate que certaines voies s’ouvrent.
D’ailleurs, je participerais à un diplôme universitaire de thérapies complémentaires face au cancer et aux maladies chroniques en 2018 à Grenoble. Le professeur Mousseau m’a demandé de présenter le magnétisme avec la méthode, les différentes indications et les résultats à des médecins qui feront un cursus de janvier 2018 à juin 2018. À la fin, ils pourront obtenir un diplôme universitaire de thérapies complémentaires car il y aura aussi des cours de sophrologie, d’hypnose…
Les choses bougent dans le bon sens. Même si les médecins que je rencontre grâce à l’association AGARO me disent parfois qu’ils ne comprennent pas ce que je fais mais ils admettent que ça marche et que les patients vont mieux. Je leur dis : « peu importe, le plus important est le bénéfice pour le patient. »
On ressent fortement tous ces changements énergétiques, ça remue, ça bouleverse le quotidien, le corps physique fatigue plus, je l’ai constaté autour de moi. Comment le vivez-vous et auriez-vous des conseils à donner pour passer au mieux ce cap ?
On parle souvent d’une montée vibratoire. Le conseil que je pourrais donner serait de se fier à son intuition, écouter ce que l’on ressent au fond de soi. C’est important de se faire confiance et d’avoir confiance en la vie. Pourquoi ne pas se faire aider si nécessaire ? Je pense à l’astrologie. Cela peut donner un éclairage à la personne sur son chemin de vie. Ça peut réconforter sur la route à prendre.
Si vous aviez une baguette magique, à quoi vous servirait-elle ?
J’aimerais que le plus grand nombre prenne conscience que l’on peut tous à un moment donné évoluer et qu’on mette tout en œuvre pour être dans ce sens-là. Le plus important serait de vivre dans la sérénité, dans la paix, dans l’amour. Peu importe ce que la personne fait, que chacun puisse trouver sa place en conscience. Et cela serait un petit rêve.
Copyright : Valérie Motté