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Anaïs Delva nous présente son premier titre « Partons » extrait de son album dont la sortie est prévue courant 2018. Cette chanson nous emmène dans un univers pétillant où les notes dansantes nous invitent au voyage. Cette artiste aux multiples facettes est également sur la scène du Théâtre Trévise à Paris où elle joue dans la pièce musicale « Énooormes ».

 

« Partons » est téléchargeable https://urldefense.proofpoint.com/v2/url?u=https-3A__anaisdelva.lnk.to_Partons&d=DwMFaQ&c=o_lJda16WK5Kq4wBheKNrA&r=TVtRozglLLFcUkiEThsmF2sFoWGVoDwvLhGsEmCbGiE&m=__W_jaB9xAOBZ-dz3qeeEfI_yPmtW48_Ugu7ff9Jywo&s=Q0tRoHqciBOBySaeYtN8yMiskX7IakQ1V8SuHNbaEcQ&e=

 

 

Découvrez sa page facebook : https://www.facebook.com/anaisdelvaofficialaccount/

 

Anaïs Delva est mon invitée des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, vous découvrirez une partie de son interview. Je l’ai rencontrée à l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe. Je la remercie de sa disponibilité, de sa sincérité et surtout de sa spontanéité.

 

 

Tu as un planning très chargé en ce moment, tu as la sortie de ton single « Partons », 1er extrait de ton album qui est en préparation et tu es à l’affiche d’une pièce de théâtre musicale qui s’appelle « Enooormes » qui se joue au théâtre Trévise. Est-ce que tu peux nous présenter ton titre, quelle couleur aura l’album ?

Je voulais faire du « Feel good », je trouve que la période est assez lourde, chargée, assez négative. J’avais plutôt envie de chanter des choses bienveillantes, de bonne humeur… C’était un petit peu le mot d’ordre. De la pop française qui ne se prend pas la tête et qui ne se prend pas au sérieux. J’ai travaillé avec plusieurs compositeurs, j’écris également. On a essayé de trouver une couleur, des morceaux et des personnes avec qui ça matchait. On a enregistré « Partons » avec Jules Jaconelli qui a participé à la composition de ce titre. Ce morceau, je l’ai écouté tout l’été – c’est assez rare car je n’aime pas m’écouter – en vacances à Bali. Je me suis sentie très bien dans un état de bienveillance et ce titre j’avais envie de l’écouter, je me suis rendu compte qu’il faisait du bien, qu’il était positif. Il avait le « mood » que je voulais. Il y avait une vraie volonté d’avoir un ton adulte et d’être moi-même. Quand on part d’une image très marquée, certes qu’on aime mais qui n’est pas complètement soi-même, c’est très compliqué. J’ai la trentaine, je suis une femme, j’avais envie de quelque chose qui me ressemble. Je n’ai jamais été spécialement chanteuse pour enfants, pas du tout même dans mon parcours. C’est arrivé et ça a eu un grand succès, du coup il y avait aussi ça qui comptait. Ce titre est proche de ce que je suis, proche de mes valeurs, proche de ce que je veux traduire. C’est un bon titre pour démarrer l’aventure.

 

Tu disais que tu écrivais, tu as participé aux prochains morceaux ?

Oh oui. C’est marrant parce que ce titre j’ai tellement eu un coup de cœur dessus -même si je n’ai pas participé à l’écriture – j’avais envie de le chanter. Je trouvais que c’était le bon véhicule pour commencer l’aventure. Pourtant je tenais vraiment à participer à l’écriture de mes titres mais celui-ci c’est un vrai coup de cœur, sur les suivants ce sera ma signature. Mais « Partons » est ma signature de cœur.

 

Tu écris depuis toujours ?

Oui j’écris depuis que je suis petite. Ça a été compliqué pour moi de passer la barrière de la pudeur de l’écriture. C’est très compliqué de faire lire des choses qu’on écrit parce qu’on est vraiment nu dans ce que l’on écrit, je trouve. Pourtant je chante, je joue, je me mets à nu émotionnellement déjà dans l’interprétation depuis longtemps. Les gens qui se mettent à chanter me disent que c’est dur de se retrouver devant un public à chanter. Je trouve que l’écriture c’est encore plus personnel du coup j’ai mis longtemps à dévoiler ce que j’écrivais et maintenant j’ai vraiment envie de le partager avec le public encore plus.

Ça a commencé il y a quelques années, j’avais sorti des titres que j’avais écrits. Ca y est maintenant je suis assez centrée.

 

Ça se passe comment, tu écris de ton côté ?

Je préfère travailler sur des musiques parce que la mélodie va me donner un ton, va me raconter une histoire, du coup ça va m’évoquer un thème, ça va m’évoquer des choses, ça va me parler ou pas. Après sur les nouveaux titres que j’ai, on a innové avec Jules Jaconelli avec qui j’aime bien écrire. Lui fait le contraire, il aime bien partir d’un texte, il m’a un peu forcée à balancer un texte et finalement ça marche bien aussi. Je découvre encore de nouvelles choses.

 

Et ton inspiration, tu la puises dans tes rencontres, en regardant la télé ? Est-ce que tu as un rituel ?

Je trouve que c’est assez compliqué à ritualiser parce qu’il y a des fois où l’on a rien à dire et puis il y a des fois où l’on a mille choses à dire, mille émotions dans le cœur et plein de trucs à partager.

Je la puise dans ma vie, dans mon expérience personnelle. Après il peut y avoir des choses qui vont me choquer, me marquer dont je vais avoir envie de parler.

 

Et l’écriture ça représente quoi pour toi ?

Ça représente un énorme défi. Autant je me sens légitime dans ma casquette de comédienne et de chanteuse parce que ça fait longtemps maintenant que je fais ça, ça fait huit ans. Je me sens vraiment chez moi sur scène, je suis capable de tenir une scène, je suis capable de jouer un rôle. Autant l’écriture c’est quelque chose qui reste un terrain pas complètement acquis, je n’ai pas la prétention de dire « je sais faire ». Je pense que je suis capable de faire mais je vais me faire accompagner et je serais toujours heureuse d’avoir le retour de quelqu’un à qui je vais faire confiance. Je pense que j’ai encore des choses à apprendre dans ce domaine-là. Je ne dis pas que je n’ai plus rien à apprendre côté chant et jeu, pas du tout. Mais le domaine chant et jeu, je suis capable aujourd’hui de transmettre des choses. Il m’arrive de donner des master class, d’aider les gens. En écriture, je ne me sentirais pas encore prête à donner des master class.

 

Quand tu étais petite, l’écriture était une échappatoire ? Tu écrivais plutôt quand tu étais joyeuse ou triste ?

Ça va plutôt avec la mélancolie chez moi mais c’est par période. Il y a des moments où je n’ai pas du tout envie d’écrire et il y a des périodes où j’en ai besoin. Je crois que tout le monde a ça et que l’écriture est un bon exutoire. Il y a des tas de gens qui ont des journaux intimes. Au fond c’est pareil, on n’a pas la même manière d’aligner les mots. Certains vont faire des poèmes, d’autres des livres, des chansons et d’autres encore raconter leurs vies…

 

Découvrez la suite demain…

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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