David Frecinaux est réalisateur, auteur, directeur artistique et animateur. Son film « L’entre deux vies » est disponible sur Inrees TV. Il a su vulgariser un sujet très profond et difficile à expliquer. 

 

Pour découvrir la bande annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=Y807cHYD_cw&t=9s

 

Les 10 premières minutes gratuites ici :

https://www.youtube.com/watch?v=VUjyMATvPHs&t=249s

 

et en entier (sur INREES TV, 14 jours d’essai gratuit), ici :

https://tv.inrees.com/video/entre-deux-vies-brian-weiss-reincarnation-au-dela-michael-newton

 

 

Pour découvrir son univers :

https://davidfrecinaux.com

 

 

David Frecinaux est mon invité des « Rencontres féeriques » de cette semaine. Chaque jour, découvrez une partie de son interview. Je le remercie de cet échange et de ce partage.

 

 

Au sein de l’INREES, tu évolues dans un domaine extraordinaire où le visible touche l’invisible. Quel est ton parcours ?

J’ai toujours voulu travailler les images, tout en gagnant une grande autonomie et indépendance. J’ai créé, réalisé et produit de nombreuses émissions pour les médias traditionnels, avec la volonté de mettre en avant, de manière bienveillante et protectrice, des personnes aux savoirs et aux parcours de vie atypiques. Pas simple quand on connait le monde de la télévision, dont l’énergie n’est pas vraiment celle-ci.

J’ai pris, il y a dix ans, le virage de la production pour internet : moins de moyens, certes, mais tellement plus de liberté. 

J’ai rejoint l’INREES il y a 8 ans, pour développer INREES TV avec Sébastien Lilli. Une belle aventure, 700 heures de programmes et une belle amitié sont nées de ces 8 années ensemble.

 

À quel moment t’es-tu intéressé à la médiumnité, au paranormal…? Tu as cette sensibilité depuis toujours ?

Mon parcours cache aussi cette grande interrogation pour l’invisible, l’extraordinaire, les énergies subtiles. Tout cela depuis que je suis mort quelques instants quand j’étais enfant, suite à une noyade. J’ai vu ce tunnel, j’ai vu d’autres enfants tenter de me secourir, tenter un massage cardiaque, j’ai vu ma mère passer le petit portillon de la piscine, et je me suis dit que si je n’y retournais pas, elle serait très en colère contre moins. Et ça, je ne pouvais pas l’envisager.

C’est un moment intime, mais qui est toujours resté dans ma mémoire, qui m’a poussé à réfléchir sur le hasard / les synchronicités, sur notre place dans le monde, sur nos choix, nos missions, notre évolution…

Depuis 10 ans maintenant, cette soif d’apprendre, de découvrir, cette soif de liberté, cette soif de mettre les témoignages des autres en lumière, sans jamais vouloir les imposer, et toujours avec respect et bienveillance pour les discours différents, m’anime.

 

Quelle est pour toi la définition de la spiritualité ? 

Pour moi, la spiritualité est quelque chose qu’on n’impose pas aux autres, autour de soi. C’est un schéma de pensées que l’on assume, que l’on vit, qui guide nos pas. C’est quelque chose de doux, même si elle nous confronte à des épreuves, à la vérité de notre être. La spiritualité, c’est une façon de voir le monde, dans laquelle on essaie de tirer toujours la meilleure partie de soi-même. Une sorte de code, de jeu de pistes, où l’on doit découvrir et comprendre nos failles, et tenter de se guérir, de se dépasser. Prendre déjà conscience qu’il faut s’aimer soi-même, qu’il faut régler ses soucis, pour ensuite, peut-être, inspirer les autres, en étant juste pleinement incarné.

 

Comment la vis-tu quotidiennement ?

Mes journées sont toujours différentes. Je n’aime pas la ritualisation systématique. J’ai besoin de sentir que le moment est venu, notamment pour des phases méditatives. Je lis peu, sauf pour tourner mes films. J’aime cette construction pesée, lente, réfléchie. J’aime aussi de plus en plus en parler, avec les personnes ouvertes sur ces thématiques, comme les autres. La parole se libère de plus en plus.

 

Quels sont les outils que tu utilises pour ton bien-être, ton épanouissement ?

Mon secret, c’est mon potager. Il y a 5 ans, j’ai découvert cela en laissant une courgette pourrir dans un carré de terre. Et ma surprise de voir au même endroit l’année suivante, de magnifiques plants très abondants. Je me suis donc documenté, et j’ai découvert la permaculture, un principe de potager abondant, en écoute totale de la nature. Cela demande du temps, de la précision, du calme, de l’analyse et du recul. Voilà de quoi calmer le bélier en moi. Depuis, j’ai approfondi ces connaissances, les ai complétées avec d’autres. Et désormais, je produis plus de 300 kilos de légumes sur 70m2 de surface. J’ai fait plusieurs conférences et j’accueille chez moi ceux qui souhaitent découvrir ces techniques (bien souvent ancestrale qui plus est). Le contact de la terre et développer le vivant sont une source d’énergie et d’inspiration immense.

 

Si tu devais choisir une chanson qui exprime la Vie… Pourquoi ?

Follow the Sun de Xavier Rudd

 

N’est-ce pas là le plus beau des objectifs pour nous tous ?

 

 

Découvrez la suite demain…

 

Retrouvez l’article précédent :

https://valeriemotte.com/david-frecinaux-lentre-deux-vies-1-5/

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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