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                                                                                                 Crédit photo : Anthony Voisin
 

Olivia Zeitline signe son premier roman « Et j’ai dansé pieds nus dans ma tête » aux éditions Solar. Cette jeune femme pétillante nous entraîne sur le chemin de l’intuition, des synchronicités et de la magie de la vie. Son livre empreint de poésie et d’amour nous permet d’être à l’écoute de notre voix intérieure et de nous reconnecter à notre âme.

 
 

Pour suivre l’actualité d’Olivia : www.oliviazeitline.com

 
 

Nous avons été accueillies à l’hôtel Renaissance Paris Arc de Triomphe pour partager un moment féerique. Chaque jour de cette semaine, découvrez une partie de notre entretien.

 
 
Pour toi, que représente l’intuition ?

Une rythmique.

 

C’est-à-dire ?

C’est un mouvement musical et corporel.

 

Finalement toujours en relation avec la danse. Tu la pratiques aussi ?

Pas spécialement. J’adore danser comme ça seule chez moi, en écrivant où quand l’occasion se présente. J’organisais des expositions d’art visuel donc au début je m’étais dit que l’héroïne de mon roman serait une illustratrice, comme c’est un domaine que je connais, « ça va être bien, j’ai travaillé avec beaucoup d’illustrateurs ». Mais en fait pas du tout, j’ai senti que mon héroïne devait être danseuse ; c’est vraiment elle qui m’a parlé. Je ne pouvais pas faire autrement mais je me disais : « je ne connais pas la danse, comment je vais faire ? » J’ai commencé à faire plein d’interviews, je me suis beaucoup documentée. J’ai rencontré un danseur étoile, des danseurs contemporains. Je leur ai posé beaucoup de questions et j’ai fait une sorte de grande enquête. Quand j’ai écrit les scènes de danse, c’était génial, je me suis vraiment mise à la place d’une danseuse, j’écrivais ce qu’elle pouvait ressentir quand elle dansait et en plus j’avais les informations techniques issues de mes témoignages.
 
En revanche tu pratiques le yoga ?

Oui, j’en fais très souvent, c’est une drogue ! Cela me manque si je n’en fais pas assez.
 
De la méditation ?

J’écris tous les jours le matin, pas forcément un livre, j’écris pour moi, c’est ma manière de méditer et de me connecter à moi-même.

 

Tu laisses venir à toi ?

Oui, souvent j’ai des questions. Je me fais mon petit dialogue.
 

On peut dire que c’est de l’écriture automatique ?

En quelque sorte, je me laisse guider par des mots qui viennent comme des flashs.

 

Tu ne mets ni barrières ni filtres ?

Il y a un moment donné, je sens, je sais que quelque chose de très profond en moi parle. Il y a des moments, je sais que ce n’est pas ça mais j’écris quand même. Ça peut être intéressant aussi. Ça me permet de réfléchir, ça peut être parfois très rationnel ou alors très émotionnel, parfois une connexion avec mon âme. Il y a différentes formes d’écriture.
 
 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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