Kimberose est un jeune groupe découvert en fin d’année dernière et dont le premier album « Chapter One » vient de sortir. J’ai rencontré deux des membres fondateurs, Anthony et Kimberley. Cette jeune femme magnifique à la voix si particulière et si puissante a répondu en toute simplicité à mes questions.

 

Découvrez leur album : https://lnk.to/kimberose-chapterone

 

Cette semaine, Kimberose est mon invité des « Rencontres féeriques ». Chaque jour, vous découvrirez une partie de notre entretien. Je remercie Kimberley de son authenticité et de sa gentillesse. Un moment tout en douceur et de bienveillance.

 

 

Votre album va être présenté au public à travers une tournée. Vous allez faire une halte à la Cigale à Paris le 28 mai.

Ce sera la fin d’une petite tournée.

 

Ça va être un moment de partage finalement.

Complètement.

 

Que signifie pour vous ce verbe « partager » ?

Partager c’est l’essence de la vie puisque la vie se partage même si on en a chacun qu’une et c’est la nôtre. En général, on a tous besoin des autres. Le partage c’est la vie. On est toujours en train de partager quelque chose, là on partage un moment où l’on discute. On partage la musique. On partage tous quelque chose avec quelqu’un.

 

Est-ce que partager c’est aussi lié à l’amour ?

Oui bien sûr. Heureusement d’ailleurs.

 

Et quel sens vous lui donnez à l’amour ?

C’est ce qui a de plus important dans la vie. Que ce soit l’amour d’un enfant, d’un père, d’un amant, d’un ami, d’un animal. J’ai un petit chien que j’aime. L’amour c’est aussi la vie.

 

On va revenir à votre parcours  parce qu’il me semble atypique. Vous étiez élève infirmière et vous vouliez faire des études de profileuse, c’est bien ça ?

C’était avant les études d’infirmière.

 

Pourquoi ce métier ? Est-ce un moyen de mieux cerner la psychologie d’un humain avec ses ombres et ses failles ?

Je pense que c’est ça qui m’a orientée vers la psychologie. J’avais envie à l’époque de mieux connaître l’être humain, de comprendre. Quand je suis arrivée en Fac de psychologie, j’ai tout de suite compris que c’était beaucoup plus compliqué que ce que je croyais. Les êtres humains sont tellement différents les uns des autres. Ce n’est pas en faisant une licence de psychologie qu’on allait devenir devin et comprendre les gens surtout à dix-huit ans et surtout dans une Fac freudienne plutôt orientée psychanalyse. Le métier de profileuse – si je suis honnête – est vraiment lié au fait que je regardais trop de séries quand j’étais adolescente. C’était super à la mode à l’époque et ça me faisait fantasmer. Je m’imaginais au FBI, arrêter des gens qui font des choses horribles. C’était peut-être aussi la recherche d’un rôle héroïque ? Je pense que c’est un peu de tout ça.

 

Est-ce que ça vous a permis de mieux vous connaître ?

La psychologie telle que je l’ai étudiée, ça ne m’a pas aidée à mieux me connaître. Ce n’est pas la faute de la Fac. Je n’étais pas une élève très assidue et puis l’approche ne me convenait pas. Elle était indigeste et trop complexe.

 

Il y a plusieurs outils à notre disposition et tous ne font pas résonance avec chacun d’entre nous. Il n’y a pas de bons ou mauvais outils simplement à chacun de trouver celui qui lui convient.

Effectivement.

 

Et puis j’ai l’impression que vous êtes plus ancrée sur l’émotion et le côté intuitif ?

Tout à fait.

 

C’est ce qui se ressent, comme je le disais précédemment, dans votre musique, dans votre voix. Est-ce que ces influences Soul sont un moyen de se reconnecter à son âme ?

Totalement. Vous avez trouvé les mots, c’est ça en fait, à son âme et à celle des autres. C’est une musique pure qui est vraie. C’est une musique où l’on se met à nu, il n’y a pas de mensonges. On montre parfois que l’on n’est pas parfait. Les grands représentants de cette musique n’ont pas eu peur de montrer leurs failles.

 

Je l’appelle l’âme mais à chacun de la nommer comme il veut suivant sa sensibilité. Que représente l’âme à vos yeux ?

Je vais répondre de manière schématiquement. Pour moi, il y a le corps, il y a des membres mais il y a autre chose en nous qui vibre mais c’est difficile à définir.

 

Découvrez la suite demain…

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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