Adri 1 est un jeune artiste touchant et bienveillant aux multiples talents. Vous avez pu le découvrir cette saison lors des auditions de l’émission The Voice. Il a interprété la chanson « The Greatest Show » issue du film « The Greatest Showman ». Après avoir participé à différentes comédies musicales dont « Résiste », il est actuellement sur la scène du Théâtre Le Mélo d’Amélie à Paris dans son spectacle solo « Le piano perd les pédales » mis en scène par Alex Goude. Un spectacle interactif qui nécessite beaucoup d’improvisation et de souplesse. Adri 1 vous surprendra par sa joie de vivre, son humour et sa sensibilité.

 

Pour réserver vos places :

https://www.weezevent.com/le-piano-perd-les-pedales

 

 

Pour découvrir l’univers d’Adri 1 :

 

@adri1officiel sur Instagram & Twitter

 

https://www.adri1officiel.com

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https://www.youtube.com/watch?v=sh4fbkDx6fA

 

 

Adri 1 est mon invité des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, je partagerai un extrait de son entretien. Je le remercie de sa gentillesse, de sa disponibilité et de sa douceur. Je le remercie également de sa compréhension suite aux problèmes techniques que nous avons rencontrés. Une blague de mes amies les jolies fées.

 

 

Quelle place a la créativité dans ta vie ?

Elle a beaucoup de place. Avant de vous rejoindre, je me suis préparé un déjeuner où j’ai mélangé différents aliments qui ne sont pas mélangeables.

 

C’est-à-dire ?

J’ai fait des pâtes avec une sauce et ensuite j’ai écrasé des chips dessus pour donner un petit côté croquant. J’aime bien faire des tests, des expériences.

 

Tu cuisines beaucoup ?

Quand j’ai le temps, j’aime beaucoup cuisiner.

 

Tu aurais pu vivre à une autre époque, être un alchimiste…

Un alchimiste fou…

 

Chaque soir de ton spectacle, tu es face à l’inconnu, tu découvres le choix du public et tu dois t’adapter à cette programmation. Est-ce un moyen de se poser dans l’instant présent ?

Carrément. Lors des dernières comédies musicales que j’ai jouées, il m’est arrivé de me déconnecter des micro secondes le temps de penser à la suite du spectacle. Je me déconnectais de l’instant présent, ce qu’il ne faut absolument pas faire quand on est comédien. Mais quand ça m’est arrivé, je faisais un petit check dans ma tête probablement pour me rassurer. Je me souviens d’une fois, on était cinq ou six sur scène, on s’envoyait des répliques, il fallait vraiment être réactif. Il y avait une chanson dont on avait changé la répartition des paroles la veille, j’avais un petit stress et intérieurement je me demandais ce que je devais interpréter, j’étais dans ma bulle, et quand j’ai ouvert les yeux, les comédiens me regardaient en me faisant comprendre que c’était à moi. Le fait de ne pas savoir ce qui va se passer chaque soir, ça me permet d’être à fond dans le moment présent. C’est assez stressant mais c’est agréable aussi.

 

C’est une façon de lâcher prise ?

C’est un lâcher-prise forcé.

 

Comment fais-tu pour ne pas être constamment dans le contrôle au quotidien ? La vie fait que parfois nous ne pouvons pas tout maîtriser.

Dans ce spectacle, je deviendrais fou si je devais tout imaginer, anticiper. En plus c’est impossible. Il y a une grande part d’improvisation, je m’adapte aussi aux personnes qui montent sur scène avec moi. Il y a vraiment des ambiances différentes. Certains soirs, on commence par des musiques très rythmées, d’autres fois c’est le contraire. Ma première prof de théâtre s’appelle Marie-Alix – à qui je fais un bisous – me disait toujours : «Une entrée en scène c’est comme un lancer de dés, on ne sait jamais sur quel chiffre on va tomber mais on va devoir faire avec ». Ce spectacle c’est vraiment ça. J’ai toujours cette petite phrase en tête qui me suit dans ma vie artistique et dans mes aventures. Elle résume bien le spectacle, c’est un saut vers l’inconnu mais on y va et on est content d’y aller !

 

Est-ce que tu parviens à prendre du plaisir dans ce moment préparé mais non calculé ? Que ressens-tu ?

Je ne sais pas si je m’étais autorisé à ce point-là à lâcher prise. J’ai un petit côté perfectionniste mais là je suis obligé. C’est vrai que ça fait du bien. Ce n’est pas si mal.

 

Et puis c’est un moment de partage et d’amour avec le public ?

À la fin du spectacle, je dis que c’est un spectacle que je co-écris avec le public. C’est du partage, des sourires qui s’échangent, de l’émotion, de l’amour j’espère. De mon côté, j’en envoie beaucoup.

 

Ça se ressent. Il y a de la bienveillance.

Merci.

 

Est-ce qu’il y a d’autres moments dans la vie où tu lâches prise ?

Avec le boulot que j’ai, c’est difficile de se déconnecter. J’ai des horaires étranges, je travaille tard, la journée parfois la nuit. Il y a toujours un flux continu d’infos, de mails, de messages professionnels, qui font que dès que j’essaie de me déconnecter, mon téléphone vibre et ça me rappelle à l’ordre mais c’est quelque chose sur lequel je travaille. J’essaie de me poser dans l’instant présent.

 

Tu es du style à regarder dans le passé ou à te projeter dans le futur ?

Depuis ma nouvelle vie, je ne regarde plus dans le rétroviseur. C’était sûrement mon problème de ma vie d’avant. Je regarde droit devant. Je me projette dans le futur, j’essaie de construire mon avenir et faire en sorte qu’il soit joli. Le lâcher-prise que je ne m’autorise pas c’est peut-être parce que je suis trop dans le futur. Il faut calibré tout ça.

 

Ce n’est pas évident d’autant dans nos métiers.

 

Découvrez la suite demain…

 

Retrouvez l’article précédent :

https://valeriemotte.com/adri1-1-5/

 

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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