Flavia Mazelin Salvi est journaliste spécialisée en psychologie et conseillère éditoriale (Psychologies magazine). Elle est également l’auteure de plusieurs ouvrages sur le zen. Dans Ma vie en mots, paru aux éditions Le Courrier du livre, elle réunit deux de ses passions : l’écriture et la poésie.

https://www.editions-tredaniel.com/ma-vie-en-mots-p-9756.html

 

 

Flavia Mazelin Salvi est mon invitée des « Rencontres féeriques » de cette semaine. Chaque jour, découvrez une partie de son interview. Je la remercie de cet échange et de ce partage.

 

 

 

Êtes-vous à l’écoute de votre intuition ? Quotidiennement ?

Oui, j’avance dans la vie avec mes petites antennes déployées pour « sentir » les lieux, « lire » les gens … Et j’ai appris à faire la différence entre une projection et une intuition. Parfois, une intuition est juste une peur, une croyance, parfois, elle est un message à prendre au sérieux. L’intuition peut aussi prendre la forme d’un flash, une certitude profonde, indiscutable, qui s’impose à nous. Et qu’on a intérêt à écouter même si elle paraît illogique.                                                                                                                                                                                                                    

Comment laisser l’ego à sa place pour que l’âme guide nos pas ?

L’ego s’efface quand l’être authentique apparaît.  L’ego est un symptôme : celui d’un être qui n’a pas été bien aimé et qui ne s’aime pas bien. Alors, il veut dominer, il veut qu’on le remarque, il veut être « plus que », il cherche l’attention, la reconnaissance, la valorisation. Il est dépendant du regard et du jugement des autres. Sortir de l’ego commence par prendre du temps pour soi, pour se traiter comme un bon parent : avec bienveillance. Qu’est-ce qui est bon pour moi ? Qu’est-ce qui agrandit ma vie ? Qu’est-ce qui la réduit, la plombe ?  Quelles sont les relations, les activités qui sont nourrissantes ? Quelles sont celles qui sont toxiques ? Si l’on se traite bien, si l’on s’entraîne à s’accorder du soin, de l’attention, de la valeur, alors, l’ego disparaît, et on peut tisser des relations égalitaires et respectueuses avec les autres. L’objectif de Ma vie en mots, est celui-là : prendre conscience de soi, de ses besoins et de ses désirs, pour ne pas peser sur les autres, ni se rendre dépendants d’eux. L’âme, c’est la note singulière de chaque être, de chaque personnalité. C’est cette note qu’il nous faut découvrir et chérir, non pas par nombrilisme, mais pour trouver sa juste place dans sa vie et avec les autres.

 

Est-ce que les synchronicités sont présentes dans votre vie ? Est-ce que vous auriez un signe incroyable à nous partager ?

Elles sont très présentes depuis longtemps et je les accueille toujours avec gratitude et émerveillement, même les plus infimes. La dernière date d’il y a une quinzaine de jours. Je pensais à une amie dont je n’avais plus de nouvelles depuis un moment, par ailleurs et, sans aucun lien, chaque fois que j’allais au marché, j’oubliais d’acheter du miel pour mon thé. Un matin, au moment où j’allais enfin appeler cette amie, le facteur  sonne et me tend un colis.  Un colis qui provenait de cette amie et qui, entre autre, contenait un pot de miel ! J’ai le sentiment que les synchronicités sont vraiment là pour nous rappeler que nous sommes tous reliés, que rien n’est séparé, que l’Univers est un immense champ intelligent d’informations.

 

Que représente la mort pour vous ? 

Une naissance dans une autre dimension. Je crois que c’est la psychiatre Elizabeth Kübler-Ross, qui parlait d’une « naissance à l’envers ». 

 

Si vous deviez choisir une chanson qui représente la perte d’un être cher… Pourquoi ?

Sans hésiter le requiem de Gabriel Fauré qui contient à la fois toute la douleur terrestre du chagrin et toute la lumière de « l’autre côté ».

 

 

 

Découvrez la suite demain…

 

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