Après un parcours atypique, Hervé Ligot découvre le shiatsu vers l’âge de 40 ans. Vite conquis, il devient praticien puis enseignant de zen-shiatsu. En 2006, il ouvre son école au sein de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel, dont il devient le président en novembre 2014.

Son ouvrage Je m’initie au shiatsu et do-in des 5 éléments est paru aux éditions Leduc.

Participation au livre de Nathalie Levardon : formatrice zen-shiatsu certifiée : www.natlev-shiatsu.fr 

 

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Les Rencontres lumineuses d’octobre sont consacrées au shiastsu et au do-in. Hervé Ligot est mon invité. Chaque lundi, je vous partagerai un extrait de son interview. Je le remercie de sa disponibilité et de ses éclairages.

 

 

Qu’est-ce que le shiatsu ? Littéralement traduit par shi (les doigts) et atsu (les pressions) 

Le shiatsu est un art manuel énergétique japonais, il permet le rééquilibrage énergétique et prévient les dysfonctionnements physiologiques et émotionnels. Il s’utilise dans le domaine de la prévention-santé et également du bien-être.  

 

À qui s’adresse-t-il ? Les enfants ?

Les séances de shiatsu s’adressent à tous, de rares contre-indications existent, notamment si la personne doit être redirigée vers un médecin pour un état demandant une prise en charge immédiate comme par exemple une présomption de phlébite ou d’occlusion intestinale ou encore d’accident vasculaire cérébral. Hormis ces cas d’urgence, le shiatsu est indiqué et aura une bonne incidence sur l’état du receveur. Le praticien shiatsu doit être prudent et faire preuve de discernement, il agira toujours en fonction de l’intérêt du receveur et dans le respect de son intégrité.

Le shiatsu est éminemment agréable à recevoir et permet d’obtenir des sensations de détente importantes. Les enfants peuvent recevoir les séances notamment lorsque, très jeunes, ils présentent une hyperactivité ou au contraire lorsqu’ils, adolescents, ils sont trop timorés ou en manque de confiance à l’approche des examens scolaires par exemple…

 Le shiatsu est également pertinent dans l’accompagnement des receveurs lors de pathologies graves, médicalement prises en charge, cela permettra souvent de soutenir le moral et de minorer les effets secondaires des traitements indispensables mais difficiles à supporter.

 

À quelle fréquence recommandez-vous des séances de shiatsu ?

Les séances de shiatsu sont à une fréquence variable selon ce qu’on recherche. Cela va de la séance unique qui permet de découvrir cette belle discipline, à un suivi plus ou moins au long cours dans le besoin d’être accompagné lors d’épreuves de la vie (burn-out, deuils, maladie chronique…). Entre ces deux façons de recourir au shiatsu, il y a le shiatsu, très préventif car en amont de tout problème, qui permet d’être toujours en harmonie avec la nature au cours des saisons successives et donc en fonction des climats et de leurs fluctuations. Dans ce dernier cas, je conseille au minimum un shiatsu à chaque changement de saison, ce qui permettra de soutenir l’énergie du receveur et de lui permettre l’adaptation nécessaire aux changements climatiques, chacun ayant des fragilités personnelles vis-à-vis de l’arrivée du froid, ou de l’humidité ou en présence de canicule. En dehors de ce tempo, la plupart du temps, les besoins du receveur nécessitent deux ou trois séances consécutives afin de régulariser la circulation énergétique lorsqu’il y a des difficultés passagères au niveau du sommeil ou lors des problèmes autour des règles par exemple.

 

 

Découvrez la suite lundi prochain…

 

 

 

 

 

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Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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