Laurence Luyé-Tanet est auteure de nombreux livres en développement personnel et émotionnel. Elle est transformational coach et business coach. Elle anime des formations et des conférences. Son livre « Mémoire des murs, des personnes et des lieux » vient de paraître aux éditions Exergue.

http://www.editions-tredaniel.com/memoire-des-murs-des-personnes-et-des-lieux-p-8152.html

 

Pour découvrir l’univers de Laurence :

https://www.laurenceluye-tanet.com

 

 

Laurence Luyé-Tanet est ma dernière invitée des « Rencontres féeriques » de cette saison 2018/2019. Chaque jour de la semaine, vous découvrirez une partie de notre échange. Je la remercie de ce moment de partage empreint d’émotion et de sincérité.

 

 

 

 

Pour revenir à la colère et à tout ce qu’elle engendre, la solution pour guérir serait-elle le pardon ?

Parler du pardon est quelque chose de très nouveau pour moi. Mon père était violent, il nous tapait. C’est tout mon travail de thérapie, j’étais dans la colère ; c’est quelque chose que je connais bien. Quand on me disait il faut pardonner, je ne me sentais pas respectée dans mon vécu. J’ai compris plus tard que j’avais pardonné. Aujourd’hui je parle du pardon. Le travail que je vais faire avec mes clients concernant les émotions, sur le plan horizontal, c’est une chose qui est obligatoire. C’est comprendre ce qui se passe, vivre nos émotions. Le travail du pardon c’est passer à la verticale, on revient au point où notre pensée a été erronée et on va remettre là-haut parce que c’est là que va se faire la transformation. C’est changer de forme. Je crois à mon histoire, ça a été ma réalité, je l’ai vécue. On ne le nie pas. Je suis sur cette continuité, à partir du moment où je vais me placer dans ma verticalité, je vais avoir ce miracle qui va être de percevoir les choses autrement. Je vais changer ma vibration et je vais pouvoir passer à un autre niveau, ne plus générer la même chose, ne plus être attachée à ce qui s’est passé, au trauma. Il ne faut pas aller trop vite dans le processus, c’est pour ça que je travaille avec des personnes qui ont déjà fait un travail pour pouvoir passer ailleurs.

 

Vous l’écrivez, c’est un processus qui prend un certain temps.

C’est un processus qui peut prendre très longtemps pour certains traumas.

 

Vous dites également qu’il est important de pardonner dans cette vie-ci car sinon ça perdure aussi de l’autre côté.

Je ne dis pas que c’est important mais dans la mesure où on peut faire le travail avant que la personne parte, c’est bien.

 

Ça reste…

Ça reste en mémoire mais si on fait le travail, la mémoire se dégage. Le travail de pardon n’est pas celui qu’on entend chez les chrétiens. Souvent, le pardon c’est comme si les gens disaient : « je t’ai pardonné mais toi tu restes coupable ».

 

Non ce n’est pas ça.

Non c’est changer la perception. Ça n’excuse pas ce qui s’est passé, ça n’enlève pas la responsabilité de l’autre mais on est libre. C’est vraiment ça.

 

On retrouve une paix.

C’est ça et c’est avant tout pour soi. Le pardon c’est pour soi.

 

Est-ce aussi un moyen de se reconnecter au chakra du cœur et de se reconnecter à l’Amour ?

Oui.

 

Que représente l’Amour pour vous ?

C’est l’unité, c’est la totalité, c’est la lumière, c’est la vérité. « Un cours en miracles » le dit. Seul le réel existe. C’est cette expérience, c’est ce qu’on est, c’est notre nature. Notre nature vient puis elle prend ce costume qui s’appelle le corps et qui va passer, qu’on va déposer à la fin de notre vie, comme un vêtement.

 

 

Découvrez la partie féerique demain…

 

 

Retrouvez les articles précédents :

https://valeriemotte.com/laurence-luye-tanet-1-5/

https://valeriemotte.com/laurence-luye-tanet-2-5/

https://valeriemotte.com/laurence-luye-tanet-3-5/

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

RSS
Facebook
Twitter
LinkedIn
Instagram