Née en Bretagne, Marine Sélénée grandit à Paris. Une fois diplômée en communication et en psychologie, elle quitte la France pour les États-Unis. Elle s’installe d’abord à Miami, où elle travaille dans les relations publiques, avant de déménager à New York où elle obtient sa certification en tant qu’animatrice des Constellations Familiales au Bert Hellinger, sous le mentorat de Suzi Tucker, ainsi que de Mark Wolynn à Miami. Depuis 2014, elle a son propre cabinet des Constellations Familiales, avec des bureaux à New York et à Miami. Son ouvrage La thérapie des Constellations Familiales est paru aux éditions Guy Trédaniel.

 

Pour découvrir son univers :

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Les Rencontres lumineuses de cette rentrée 2023/2024 sont consacrées aux constellations familiales. Marine Sélénée est mon invitée du mois de septembre. Chaque lundi, je vous partagerai un extrait de son interview. Je la remercie pour sa réactivité et sa confiance.

 

 

Quel rôle joue l’enfant intérieur dans ce travail thérapeutique ?

Etant donné qu’en tant qu’adulte, nous sommes une extension de notre enfant intérieur, son rôle – dans toutes formes de thérapies – est central. La souffrance est, dans la plupart des cas,  coincée avec ce petit garçon ou cette petite fille que nous étions car nous n’avons pas compris ce qu’il se passait. Notre rôle en tant qu’adulte c’est d’expliquer à notre enfant intérieur ce qu’il s’est passé. Cela amène un grand soulagement, ensuite c’est de lui donner cet amour qu’il ou qu’elle aurait voulu avoir mais que ses parents ne pouvaient lui offrir. On devient le meilleur parent pour notre enfant intérieur, c’est pour lui qu’on travaille sur soi. Dès que l’enfant intérieur est apaisé, en confiance, il calme l’adulte que nous sommes et déploie ses ailes immédiatement ou presque !

 

Doit-on aborder, avec notre famille, le travail que nous faisons sur nous puisqu’on libère le système familial de ses schémas répétitifs ?

Non, du tout. Si vous le souhaitez, bien entendu, vous pouvez le partager avec votre famille. Mais cela reste une démarche personnelle et intime. Elle vous appartient. En revanche, faire des constellations familiales a un impact sur sept générations minimum, trois avant vous, vous et trois après vous donc il y a de grandes chances que cela débloque des non-dits, des histoires, des relations… Faites confiance à l’énergie des constellations familiales, elle peut se révéler très puissante.

 

C’est en 2012 que vous découvrez la thérapie des constellations familiales. Pouvez-vous nous raconter les circonstances et ce que cela a transformé dans votre vie ?

Il faut lire mon livre ! J’étais dans une impasse amoureuse, une relation toxique, un premier divorce à 23 ans. J’étais perdue, je ne comprenais pas pourquoi je souffrais autant en amour, j’ai fait un atelier à Miami de constellations familiales et ça a été le coup de foudre autant professionnel que personnel. De voir en trente minutes, l’impact de mes parents, de ma famille sur moi a été une libération car enfin je trouvais une solution qui était concrète et que je comprenais de A à Z. Ça a été le début d’une nouvelle carrière et puis personnellement ça m’a révélé qui je suis.

 

Quel est votre parcours ?

Assez mouvementé ! J’ai fait l’EFAP (Attaché de presse) puis ensuite Praxisa pour la psychologie et je suis partie vivre aux USA. En 2012, j’ai découvert les constellations familiales. Du coup, j’ai décidé d’étudier avec Mark Wolynn et Suzi Tucker, qui eux-mêmes avaient étudié avec Bert Hellinger, le fondateur des constellations familiales. Et puis ensuite je me suis lancée ! À l’américaine ! Il faut de l’audace aux USA et j’ai toujours aimé ça. Depuis dix ans, je fais des ateliers, d’autres formations, je me passionne pour le travail somatique notamment. J’ai créé la carrière et pratique de mes rêves. Ça me nourrit énormément, d’ailleurs je le vois comme une extension de mon être.

 

 

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