Bonjour Aurélie, pouvez-vous nous présenter votre ouvrage La sagesse des coquelicots célestes paru aux éditions Contre-dires ?
Bonjour Valérie ,
Oui, il s’agit d’un recueil de messages canalisés à destination de chacun, un peu comme un guide qui viendrait sur l’épaule du lecteur, lui souffler un encouragement, une réponse à une question, une douce parole apaisante, au plus juste moment. De nombreuses personnes l’utilisent un peu comme un oracle, d’après les retours.
Comment est-il né ?
Dans mes accompagnements personnalisés, je reçois des messages canalisés pour les personnes. Certains ont parfois un caractère très universel, c’est ainsi que m’est venue l’idée de transmettre ces messages universels. Quelques uns sont donc issus de ces canalisations dont les personnes ont autorisé le partage, mais la plupart ont été reçus spécifiquement pour le recueil une fois que l’idée est née.
À qui s’adresse-t-il ?
Il s’adresse à la plupart. Même si cela se fait au travers de messages canalisés comme je le précise au début du livre, ce qui peut paraître ésotérique pour certains, c’est avant tout un livre de développement personnel et spirituel. Il permet de cheminer avec soi, au milieu des textes qui sont tous vibratoires, avec une portée de guérison et de transformation, en plus de leurs explications sur des thèmes de la vie.
Quel est votre parcours ?
J’ai 49 ans, j’ai exercé la profession de dentiste pendant près de 25 ans, même si j’avais la certitude dès le départ de ne pas faire ça toute ma vie. (Profession pas vraiment choisie, puisque je voulais être médecin, peut-être psychiatre, mais le numerus clausus en a décidé autrement).
La rencontre avec mon autre en 2012 me connectant à l’invisible, et à mon âme a commencé à m’ouvrir à d’autres perspectives, des centres d’intérêts, des formations, des rencontres. Je me suis intéressée à la médiumnité, à l’énergétique, au coaching, à la méditation, et je me suis formée à l’hypnose. En plus de l’écriture qui s’est réveillée à cette rencontre et qui m’accompagne depuis, comme un fil conducteur et qui est aussi le lien avec ma communauté.
Après bien des hésitations (pourtant la vie m’ouvrait la voie en circonstances et signes, mais les peurs ont la vie dure !), j’ai décidé de lâcher complètement l’activité dentaire cette fin d’année dernière, pour me consacrer uniquement à l’accompagnement sous diverses formes (guidances et hypnoses personnalisées, collectives, ateliers, livres). J’ai senti que cela était nécessaire à mon âme. Et je me suis rendu compte au cours de mes hésitations, qu’aller à l’encontre de la vérité de son âme, c’était perdre la joie, et qu’au contraire, se diriger vers cet appel d’âme, entièrement, c’était pour moi retrouver la joie et la créativité qui va avec. Ma vérité.
À quel moment vous êtes-vous reliée à votre médiumnité ? Depuis toute petite ? Quel a été le déclic ?
Je crois que cela s’est fait petit à petit à mesure de mon cheminement personnel, sans vraiment comprendre au départ qu’il s’agissait de médiumnité. À partir de la reconnexion avec mon autre (ma flamme jumelle), en 2012, j’ai commencé à connecter l’invisible, de manière plus évidente et rapide. Le magnétisme m’est arrivé spontanément, la connexion aux arbres, à la nature, à des pratiques chamaniques, sans rien lire mais en suivant mon intuition, ma guidance. Tout est arrivé de manière très naturelle.
Comme l’écriture inspirée que je n’ai pas identifiée tout de suite forcément comme de l’écriture inspirée non plus, tellement cela était naturel, aussi bien dans mes publications que lors de l’écriture de mon roman « Je t’ai dans l’âme », paru en 2017. Cette rencontre avec mon autre m’a rappelée à moi et à tous mes potentiels.
Il y a quelques mois, de la même manière, j’ai commencé à connecter le langage des étoiles, toujours aussi spontanément, (langage de lumière comme l’appelle d’autres) et lors d’une séance collective j’ai transmis un son qui m’a rappelé tout de suite un son intérieur que j’avais entendu toute petite (et qui m’avait inquiétée à l’époque, car je savais être la seule à l’entendre à l’intérieur de moi et à l’avoir trouvé très étrange)… j’ai su à ce moment qu’il s’agissait de cela. J’avais donc dans l’enfance des connexions sans le comprendre encore.
De la même manière je ressens les lieux au niveau énergétique, et cela a toujours été, sauf qu’à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi je ressentais un malaise ou un mal être dans certains endroits, pensant que le problème venait de moi. Maintenant, je sais qu’il s’agit simplement d’un indicateur pour moi.
Par quels canaux ressentez-vous cette connexion ? Vous voyez, entendez, ressentez… vos guides de lumière ?
On peut dire que j’entends, même si ce mot peut induire les gens en erreur, car ce n’est pas véritablement des voix (sauf exceptions), mais des phrases qui viennent dans la tête, des mots, des idées.
C’est pour ça que je préfère souvent dire maintenant : « je reçois ». On me donne aussi énormément d’images, qui m’aident dans les accompagnements, à expliquer de manière simple, par métaphore, une situation. Ils sont très forts pour expliquer simplement par une image ce qui serait plus compliqué à expliquer en mots.
J’ai aussi des ressentis corporels.
Il y a bien évidemment mes guides qui m’accompagnent au quotidien, souvent également la belle présence douce et bienveillante de Marie, qui m’accompagne depuis que je suis toute petite, d’ailleurs son énergie est présente dans les aquarelles coquelicots que j’ai faites dans le livre.
Lors de mes accompagnements, en revanche je n’ai pas de certitude, il s’agit peut-être parfois de mes guides, parfois ceux des personnes que j’accompagne, et de manière beaucoup plus sporadique, cela a commencé cette année, des défunts qui se présentent.
C’est en constante évolution… Nous sommes des êtres illimités.
Avez-vous un message ou/et un conseil à partager en ces temps agités ?
Ces temps agités nous ramènent à l’essentiel, à notre intériorité, et encore plus précisément à notre cœur.
Car plus le brouhaha se fait fort à l’extérieur, plus nous nous perdons dans cet extérieur, nous poussant à un moment à un autre à revenir au seul endroit de paix et de stabilité, le seul endroit de vérité ultime : le cœur. C’est lui qui connaît le chemin de notre âme, et qui nous guide au travers la joie, la vibration et l’élan de vie.
C’est un peu la même chose qu’il se passe quand les gens font un burnout : ils accumulent sans s’écouter, suivant les injonctions extérieures, jusqu’au moment où le corps et mental lâchent, s’effondrent, laissant au premier abord du vide, du silence, pour mieux laisser place ensuite à l’être et à ce qu’il a à dire au fond de lui. Pour rappeler l’humain à ce qu’il est venu être.
Un conseil : savoir s’écouter, savoir prendre des temps de pause, savoir sortir du marasme ou du tourbillon de la vie, accentués de manière exponentielle avec les réseaux. Prendre des temps de silence, pour mieux pouvoir se retrouver et entendre ce qui se passe à l’intérieur de soi : sa vérité comme boussole. Et revenir à cela à chaque fois que nécessaire. C’est ainsi que l’on peut prendre soin de soi, et c’est le début de tout.
Et pour conclure, si je vous prêtais ma baguette de fée, à quoi vous servirait-elle ?
Alors sans hésitation Valérie, à réveiller les cœurs endormis ! Lors d’une méditation, il y a quelques années, il m’est arrivé de me voir comme une fée qui avec sa baguette, volant de fleurs en fleurs, réveillait les cœurs. C’est ma mission ici-bas (même si je n’aime pas trop utiliser ce mot de mission), afin de mieux permettre à chacun de sortir de ses conditionnements et croyances limitantes, de retrouver sa véritable liberté, son chemin de vérité, le rappel de son âme et de ce qu’elle est venue incarner. C’est ainsi selon moi que le monde peut changer, être par être, car comme le disait si bien Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde ».
Je vous remercie.
Merci beaucoup à vous, Valérie.
Copyright : Valérie Motté