Chaque mois, la fée Vavélie vous fait découvrir un lieu et un ou des produit(s) qui scintille(nt) à ses yeux.

 

Je vous emmène, en Bretagne, à Saint-Malo. J’adore cette ville. Ses énergies m’apaisent et me ressourcent. Je vous propose de découvrir les Thermes Marins de Saint-Malo, sa thalassothérapie, son SPA, ses hébergements et ses restaurants. Un pur émerveillement…

 

https://www.thalasso-saintmalo.com/fr/?gclid=EAIaIQobChMIzev6qYio4gIVCJ3VCh34swTDEAAYASAAEgI25_D_BwE

 

Je remercie Véronique Le Gall, directrice des relations publiques du groupe, de nous présenter les Thermes et les offres associées.

 

 

Quel est votre rôle au sein des Thermes ?

J’ai rejoint ma famille propriétaire des Thermes, il y a quinze ans, pour créer une gamme de cosmétiques sous le nom Thermes Marins de Saint-Malo. En parallèle, je suis directrice des relations publiques, je gère tout ce qui est relations presse de toutes les activités du groupe (hôtels, thalassos, SPA…).

 

Pouvez-vous nous présenter les Thermes et nous raconter leur histoire ?

L’histoire a commencé en 1881, date de création du Grand Hôtel, bâtiment historique dans lequel nous sommes toujours, posé sur la plage de Saint-Malo. En 1881, c’était la belle époque, le début des bains de mer, les ducs de Russie venaient en villégiature sur les côtes françaises. C’était un palace balnéaire. À l’époque, on ne parlait pas de thalassothérapie. On parlait d’un bel établissement en bord de mer où les élégantes allaient se baigner non pas en maillot de bain mais en tenue plus couvrante. Elles rejoignaient le bord de mer dans des petites carrioles traînées par des chevaux pour préserver un petit peu leur intimité. Au fil du temps, ce palace a évolué. Lors de la dernière guerre, l’établissement a changé de vocation car il a été réquisitionné par les allemands, il est devenu un hôpital militaire. Il n’a pas trop subi les bombardements. Après la guerre, il était beaucoup plus urgent de reconstruire une partie de Saint-Malo avant d’envisager de remettre en état le palace. Il a été laissé à l’abandon pendant quasiment vingt ans. C’est en 1963 que le docteur Heger et quelques investisseurs locaux ont décidé de créer, dans ce bâtiment historique, un centre de thalassothérapie, de rééducation fonctionnelle par l’eau de mer. Ce n’est pas le premier de France car la thalassothérapie a démarré à Roscoff quelques années plus tôt. On était dans les premiers à avoir pris la mesure de ces soins d’eau de mer et du bienfait qu’il pouvait amener à la santé. L’hôtel ne fonctionnait pas, on ne recevait pas les gens en hébergement. On venait juste pour faire des soins. Serge Raulic, breton d’origine, né à Dinan a racheté cet établissement en 1981. Immédiatement il a entrepris des travaux importants pour redonner à ce palace balnéaire son lustre d’antan et reconquérir ses étoiles. Quand il l’a racheté c’était juste un 2 étoiles. Ces travaux ont duré une petite dizaine d’années durant lesquelles l’établissement continuait à être exploité. On a repositionné le bâtiment et son histoire, agrandi la thalassothérapie. On lui a apporté beaucoup d’équipements et de technicités. On a 6 piscines et on a développé le concept Aquatonic ® qui est la marque de fabrique de la maison. Le but a été d’ouvrir la thalasso et ses bienfaits à d’autres typologies de clientèle que celle réservée aux soins médicaux. On est notamment l’inventeur du séjour maman-bébé, tous les autres centres nous ont suivis tant mieux. Une démarche ambitieuse, entrepreneuse de développer du business, créer des emplois localement. Une fois qu’on a redonné ses étoiles au Grand Hôtel et qu’on a agrandi la thalasso, on a développé – soit par des créations soit par des acquisitions – d’autres établissements qui font qu’aujourd’hui on est propriétaire de 7 hôtels à Saint-Malo qui permettent de proposer des hébergements du 3 au 5 étoiles. On a aussi 3 résidences hôtelières. Le groupe c’est 450 chambres d’hôtel à Saint-Malo et 103 appartements. On est numéro 1 français de la thalasso.

 

Au sein du Grand Hôtel on trouve un SPA également.

Il y a la partie thalassothérapie où l’on fait de l’hydrothérapie marine. On fait des soins où on utilise l’eau de mer au travers de jets ou alors on utilise des enveloppements d’algues…

Il y a le SPA où l’on est sur des soins de l’enveloppe corporelle, de la peau, visage et corps. On a développé notre propre gamme de cosmétiques Thermes Marins de Saint-Malo à base d’actifs d’origine marine. On a une possibilité d’une cinquantaine de protocoles de soins.

 

Quels sont les séjours que vous proposez ?

Il y a 21 possibilités en fonction de la durée.

Il y a l’axe santé. Ce sont uniquement des soins de thalassothérapie. On commence la cure par une visite médicale pour adapter le protocole à la pathologie pour laquelle on vient faire les soins de rééducation notamment.

Il y a les séjours forme. Vous venez pour de la remise en forme. Vous êtes un peu fatigué au changement de saison par exemple. Ce sont des séjours qui comprennent des soins de thalassothérapie et quelques soins SPA plutôt des soins corps, un modelage relaxant ou un modelage aux pierres chaudes, qui aide au lâcher-prise. Vous avez les séjours axés minceur, on a une association de soins de thalassothérapie et de soins SPA. Vous avez des séjours plus SPA où l’on a envie d’avoir des soins visage ou l’on a envie d’avoir beaucoup de massages ayurvédiques… On a aussi des séjours forme au sens actif où on a envie de faire un peu de sport en plus des soins. On a une équipe de coachs assez importante. Vous pouvez avoir une demi-journée de soins thalasso et SPA et en plus des activités physiques qui vont de la marche dynamique sur la plage, d’éveil musculaire chaque matin… Il y a une palette d’offres de séjours très large qui peuvent se décliner en escapades (2 à 3 jours). Le choix est vaste pour répondre à une clientèle d’âge très varié.

 

À qui s’adressent ces séjours ?

Tout le monde peut y trouver son compte. De la jeune maman, à l’ado à partir de 15 ans… à celles et ceux qui veulent se ressourcer, retrouver la forme… La moyenne d’âge de nos clients baisse tous les ans.

 

On peut constater les bienfaits de ces soins au bout de combien de jours ?

Suite à une étude datée de 2017, qui a été faite avec l’IRBA (Institut de Recherche Biomédical des Armées), on a constaté qu’au bout de 3 jours de soins, il y avait une diminution de 55 % de la douleur, une augmentation de 88% de détente, on arrive à optimiser le sommeil de plus de 27%. Évidemment sur la minceur, on ne va pas vous promettre des miracles en 24 heures, ça serait vous mentir. Une escapade minceur de 3 jours, ça n’existe pas chez nous. On vous promet un résultat sur une semaine de cure. Les escapades sont plus autour du bien-être.

 

Est-ce qu’il y a des précautions à prendre, des contre-indications ?

Il peut y en avoir. Dans le cadre des séjours santé, on sait que les gens arrivent parce qu’ils ont un problème. La première personne qu’ils verront c’est un médecin qui va les ausculter, lire leur dossier médical. Il vérifiera que la cure qu’ils ont achetée correspond bien à leur pathologie et éventuellement faire du sur-mesure, adapter un programme à la problématique donnée, transmettre les consignes au kiné, à l’hydrothérapeute. Il y a un contrôle médical pour garantir un meilleur résultat.

 

Au niveau de la restauration, que proposez-vous ?

Au Grand Hôtel, on a 3 restaurants. Le Cap Horn qui est un restaurant gastronomique situé face à la mer, très axé sur les bons produits de la région tant marins que terriens. On reste dans une gastronomie assez saine. Ce n’est pas de l’opulence de sauces et de crèmes. Il y en a mais avec cette conscience du bien manger. On a aussi le restaurant La verrière où l’on sert une carte traditionnelle et une carte diététique. On parle chez nous de gastronomie diététique ou de diététique gourmande. On peut faire une restauration contrôlée au sens calorique mais sans oublier le plaisir. Dans nos séjours minceur, on ne parle pas de régime. C’est un mot qui est banni. On parle du bien manger, du mieux manger, de rééducation alimentaire. On vous propose un menu avec entrée, plat et dessert en respectant les 500 calories. On réussit à vous proposer un dessert au chocolat de la valeur calorique d’une pomme. C’est plus agréable de manger une douceur chocolatée qu’une pomme. Nos chefs travaillent avec notre nutritionniste pour arriver à faire des plats contrôlés, équilibrés tout en ayant ce talent pour que dans l’assiette ce soit coloré. Faire des sauces uniquement à base de légumes. Nos chefs partagent quelques-unes de leurs astuces avec nos clients, tous les vendredis, lors d’ateliers dédiés à la cuisine saine et diététique mais savoureuse.

La terrasse est un restaurant saisonnier qui est ouvert de mi-avril à octobre. On est dans le style brasserie.

 

              

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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