En cette période de grands changements énergétiques et de conscience, aurais-tu des petits exercices que tu pourrais partager pour faciliter, pour accueillir cette transformation grâce à la PNL ?
Pour répondre à cette question il me vient à l’esprit, non pas une technique comme il y en a des dizaines mais un chapitre important de la PNL qui concerne les valeurs. Je ne vois rien de mieux que cela en cette période si troublée que nous vivons actuellement que d’intégrer et d’approfondir de nouvelles valeurs comme la fraternité, la générosité, le partage, le respect, la reconnaissance, la confiance, l’estime de soi, la paix. C’est d’ailleurs un atelier que je propose sur deux jours quel idéal pour se rapprocher de l’amour de soi. Quoi de plus fort que de se remplir d’amour pour aborder les turbulences qui s’annoncent ?
Tu associes la PNL à l’hypnose tout comme Ho’oponopono est intégré à ta vie. Tu utilises tout ça finalement ?
Il est vrai de dire que la PNL est un véritable art de vivre. Après son étude on devient « Pnliste » cela veut dire qu’on a beaucoup changé soi-même. Dans cette étude on ne s’est pas contenté d’apprendre de la théorie mais aussi on a beaucoup pratiqué donc forcément changé un grand nombre de croyances limitantes et développé en nous d’anciennes et nouvelles valeurs. On a appris à parler peu mais à écouter et à toujours être dans un esprit de congruence. En cela la PNL est un magnifique outil de développement personnel et m’a beaucoup apporté jusqu’à ce que je rencontre Ho’oponopono qui m’a conduit à un niveau plus haut, le niveau spirituel. La PNL malgré tout demeure l’étude du fonctionnement du cerveau et s’adresse en priorité au mental. Ho’oponopono nous invite à la rencontre avec la divinité intérieure ce qui est différent. Les deux sont complètement intégrés aussi bien dans ma vie de tous les jours que dans mon travail d’accompagnateur.
Effectivement…
Néanmoins, il reste des aspects de la PNL que j’ai délaissés. Je pense notamment à la détermination d’objectifs qui est une des techniques importantes. Je l’ai appliquée dans le passé mais on fait encore appel au mental pour déterminer et arriver à l’objectif qu’on s’est fixé. C’est une décision du mental et je vois bien maintenant par expérience que ce n’est pas si évident. On fait du « forcing » sans tenir compte du chemin que s’est donné l’être véritable que nous sommes. L’expérience m’a montré que, si cette technique donnait des résultats quelquefois, ce n’était pas sans risques. Il faut toujours s’attendre à des retours de bâton. Le mental ignore la loi de l’unité. Si par exemple on a pour objectif l’abondance financière (ce qui est très courant) on connaitra aussi son opposé, la pénurie, si on recherche la réussite, on connaitra la réussite mais aussi l’échec et peut-être durement. En définitive, le mental ignore si l’objectif qu’on s’est donné est bon pour nous. Ho’oponopono m’a vraiment éclairé sur ce point et m’a beaucoup appris de la puissance du lâcher-prise. Ne rien vouloir et confier à son âme.
Il n’y a que l’âme qui sait…
Et bien sûr. Seule l’âme sait ce qui est bon pour nous. On doit être attentif à ce que le mental ne déborde pas du rôle qui lui a été donné.
Mais c’est intéressant ce que tu dis parce que travailler sur les valeurs et sur les croyances, c’est aussi casser ce mental pour revenir à ce que l’âme nous enseigne.
Oui bien sûr.
On revient du coup à l’esprit et non plus au mental, il y a ce côté spirituel malgré tout.
Oui mais tout dépend comment la PNL est enseignée et par qui. Certaines écoles voient dans la PNL un outil tourné essentiellement vers le coaching ou le marketing. D’autres ont le souci d’un enseignement plus orienté plus vers le développement personnel, étant en cela fidèle aux créateurs de la PNL. J’ai eu la chance d’être formé dans une de ces écoles, ma formatrice ayant travaillé aux Etats-Unis dix années avec Richard Bandler et John Grinder.
Découvrez la dernière partie lundi prochain…
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https://valeriemotte.com/jean-graciet-pnl-1-4/
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