Crédit photo : Greg Alexander

 

Carine Larchet est experte en maquillage correcteur chez La Roche-Posay mais c’est avant  tout une résiliente de 45 ans, maman d’un petit garçon de 11 ans qui aime la vie, sa vie. 

 

Enfant unique et choyée par ses parents, elle a grandi à Avignon. Après avoir fait ses études à Montpellier, elle pose ses valises à Paris pour y faire une école de maquillage. Cette taureau-lion oscille entre deux univers. Un besoin d’austérité pour se structurer tout en laissant s’exprimer son hypersensibilité. Elle se dit avoir la tête dans les nuages tout en ayant les pieds sur Terre. 

 

Après avoir été maquilleuse pour différents événements artistiques, elle est devenue responsable pédagogique dans son ancienne école jusqu’à sa crise des 35 ans où son besoin d’indépendance est devenu vital. Depuis plus de dix ans, elle s’est tournée vers le maquillage correcteur et a repris le flambeau de son mentor Alain Barthélémy, initiateur du premier atelier, dédié aux personnes atteintes de maladies de peau, situé à la Roche-Posay. Cet espace accueille toutes les personnes en dysharmonie avec leur estime de soi essentiellement des brûlés. Carine aime que ses doigts glissent sur des chairs cabossées. Elle adore la peau même quand elle est malade. À ses yeux, la cicatrice est présente pour réparer celle ou celui qui l’a. Son rôle est d’accompagner en toute humilité et bienveillance les personnes en souffrance. Cet attachement qui l’unit à la cosmétologie remonte à quelques années. Son père est décédé en 2015 des suites d’une dépression qui se manifestait par des maladies comme le psoriasis. Comment la peau peut-elle nous faire défaut alors que c’est un organe extraordinaire, se demande-t-elle ?

Après avoir écouté de nombreux témoignages de patients, elle a proposé aux équipes de la Roche-Posay de perfectionner les produits de maquillage qui leur étaient réservés. Donner du plaisir aux gens est l’une des clés de son métier.

 

Quant à la mort, trois avant le départ de son père, sa meilleure amie, la marraine de son fils, décède d’un cancer. Elle l’accompagnera jusqu’à son dernier souffle. Ces deux départs tragiques ont été déterminants dans ses choix personnels et professionnels. Comme elle me l’explique, chaque fois que la faucheuse s’invite chez elle, la vie est plus puissante et rentre par la fenêtre. Elle a un rejet de la religion mais aime l’idée d’avoir la foi, qu’elle trouve intime comme un recueil, une discussion avec son moi intérieur. Cette spiritualité l’amène à penser qu’il pourrait y avoir une forme de liberté après et que nous serions libérés de nos chaînes. Cette étape permettrait peut-être de rectifier le tir sur ce qui a pu se passer avant et de se transformer sous une autre forme après. Qui sait ? Elle croit plus aux vies passées et au karma qu’à l’existence d’un Dieu personnifié. Elle respecte cependant les croyances de chacun. 

Belle image pour exprimer que les épreuves traversées la rendent plus forte et lui permettent d’apprécier le bonheur. Il se ressent et se vit. Les bonnes comme les mauvaises expériences. Elle peut se laisser envahir par des très grands moments de bonheur intenses et en avoir les larmes aux yeux. C’est pour elle transformer ce qui est joyeux en beau souvenir, en une lumineuse émotion, la déposer au creux de son cœur et ainsi pouvoir y retourner à tout instant. C’est une chance !

 

Pour conclure, si elle avait une baguette magique, elle s’en servirait pour donner les moyens aux gens de croire plus en eux plutôt que de s’en remettre à quelque chose d’extérieur. Aller au bout de ses rêves et comme le disait son père « ne jamais rien regretter ». Faire briller sa lumière intérieure car on peut être très solaire même en ayant eu des vies difficiles.

 

 

 

Pour découvrir l’univers de Carine Larchet :

https://www.facebook.com/carinelarchetofficiel/

 

www.instagram.com/carineparisparis

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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