Laurence Baranski est auteure, coach et conseil, spécialiste des processus de changements. Son dernier livre La mort n’est pas la fin – Aux frontières de la science et de la spiritualité vient de paraître aux éditions Flammarion.

 

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Pour découvrir son univers :

https://laurencebaranski.com

et

https://www.facebook.com/Laurence.Baranski.Coach

 

 

Nous nous sommes rencontrées sur le plateau de BTLV, il y a quelques semaines, lors d’une émission présentée par Bob Bellanca. Vous pouvez voir ou revoir le live :

https://www.youtube.com/watch?v=CKacAe4RSkw

 

 

Laurence Baranski est mon invitée des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, vous découvrirez une partie de son interview. Je la remercie de ce moment de partage et de son authenticité.

 

 

Tu es auteure, coach et conseil. Tu exerces depuis combien de temps ?

En tant que consultante, conseil, j’exercice depuis presque trente ans.

 

Quel est ton parcours ?

J’ai grandi à Albi. Je me suis toujours posé des questions sur moi-même et sur le monde qui m’entourait. J’ai fait mes études et j’ai choisi mes jobs en fonction de deux questions : Qui suis-je ? Cette question a guidé mes choix sur mon propre parcours personnel, mon cheminement, ma compréhension personnelle. Et Quel est ce monde qui m’entoure ? Cela a guidé mes lectures, mon chemin intellectuel, mes rencontres, mon implication citoyenne. Ma motivation était de m’intéresser aux personnes dans le système social, entrepreneurial. De fil en aiguille, j’ai fait différents métiers autour de l’accompagnement des personnes et je suis devenue coach et conseil en conduite du changement. J’ai fait des études d’économie mais en m’intéressant toujours à la psychosociologie, à la sociologie. Ensuite à titre personnel, j’ai fait une psychanalyse, j’ai travaillé en analyse transactionnelle. J’étais très curieuse de toutes les disciplines qu’il y avait à côté comme la sophrologie, la PNL, l’hypnose eryksonienne. C’est ce que j’appelle les petites cousines de la psychanalyse. Je pose un regard très critique sur la psychanalyse aujourd’hui, et j’ai une grande reconnaissance pour ces petites cousines-là. C’était des outils pour travailler sur moi. À partir des années 2000, ma formation a beaucoup plus été énergétique et holistique. J’ai travaillé essentiellement avec Gilles et Chantal Guattari, qui proposent un enseignement éclectique et holistique. Se connaître à travers sa propre conscience.

 

Que proposes-tu lors de tes accompagnements ?

Quand je suis en entreprise, ça reste très classique – je suis très cerveau gauche et je suis quelqu’un d’organisé -, c’est de la conduite du projet, de la dynamique de changement. On reste sur des modalités classiques d’entreprise. Quand je fais du coaching en entreprise, tout dépend de ce que souhaite la personne en face. Ça peut être très classique, on peut rester sur le champ de l’action et le champ émotionnel, la compréhension émotionnelle avec tous les outils qui permettent de décoder l’émotionnel. Si la personne a des appétences, des envies ou intègre la dimension de la conscience spirituelle, on pourra travailler aussi en intégrant ces pratiques autour de l’expansion de conscience, à travers des méditations guidées, des visualisations, puis en se connectant à d’autres dimensions en allant chercher les informations ailleurs. Dans tous les cas, mon souci est de rester ancrée dans l’ici et maintenant. J’ai quelques accompagnements individuels, les personnes viennent me voir parce qu’il y a cette dimension spirituelle holistique et on travaille davantage sur le sens et le chemin de vie.

 

C’est super intéressant car chaque consultation est unique en fonction de chaque personne…

Elle est unique et moi-même je ne sais pas à l’avance comment nous allons faire et avancer. Toutes ces années ont enrichi ma boîte à outils mais je ne sais jamais ce qui va sortir de la boîte à outils et comment nous allons cheminer.

 

Ton dernier livre La mort n’est pas la fin – Aux frontières de la science et de la spiritualité vient de paraître aux éditions Flammarion. Pourquoi aborder le thème de la mort qui reste encore un sujet assez tabou en France ?

Concrètement c’est parce qu’un éditeur  – autre que Flammarion – me l’a demandé. Le cheminement a fait qu’il est sorti aux éditions Flammarion. Au départ, je n’étais pas bien sûre de vouloir écrire sur la mort. Ceci dit depuis très longtemps – environ vingt, trente ans – une partie de moi a toujours pensé que c’était un sujet fondamental, je ne savais pas, avant qu’on me le demande, que j’allais le traiter. Dans notre société, l’organisation de la société, le point clé c’est le questionnement sur la mort et notre rapport à la mort.

 

Que représente-t-elle pour toi ?

La mort c’est un passage, c’est notre miroir. C’est quelque chose que je n’ai pas écrit comme ça dans le livre mais je dirais que c’est notre miroir, et plus on s’y regardera de manière transparente, sans jugement et avec amour par rapport à nous-mêmes, et plus on le traversera avec facilité. On le traversera comme on peut traverser un mur d’eau ou comme on traverse l’air. La mort est une espèce de deadline qui nous invite à nous regarder avec toujours plus de compassion et d’amour pour nous-mêmes.

 

 

Découvrez la suite demain…

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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