Laurence Baranski est auteure, coach et conseil, spécialiste des processus de changements. Son dernier livre La mort n’est pas la fin – Aux frontières de la science et de la spiritualité vient de paraître aux éditions Flammarion.

 

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Pour découvrir son univers :

https://laurencebaranski.com

et

https://www.facebook.com/Laurence.Baranski.Coach

 

 

Nous nous sommes rencontrées sur le plateau de BTLV, il y a quelques semaines, lors d’une émission présentée par Bob Bellanca. Vous pouvez voir ou revoir le live :

https://www.youtube.com/watch?v=CKacAe4RSkw

 

 

Laurence Baranski est mon invitée des « Rencontres féeriques ». Chaque jour de la semaine, vous découvrirez une partie de son interview. Je la remercie de ce moment de partage et de son authenticité.

 

 

Peux-tu nous raconter ta première rencontre avec le monde dit invisible ?

Toute petite je me sentais connectée à des anges, à des guides, à des enseignants. J’ai zappé après parce que j’ai eu comme tout le monde des épreuves dans la vie, et puis énergétiquement à sept ans on ferme ces ouvertures médiumniques. Jusqu’à sept ans, j’ai voyagé dans les plans subtils, les plans immatériels, accompagnés d’êtres de lumière.

 

Qu’as-tu ressenti lors de ce premier dialogue et notamment avec les défunts ?

Il y a une vingtaine d’années j’ai commencé à entendre des voix. L’expression que j’utilise est « on tape à ma porte ». La première fois que j’ai entendu des voix, j’ai appelé mon enseignant spirituel car je m’interrogeais sur ce que je vivais. Il m’a dit « est-ce que tu es une personne qui te fait confiance ? » Je lui ai répondu : « Oui mais ce n’est pas le sujet, je suis autonome, je gagne ma vie, je développe mon business. Mon problème aujourd’hui c’est que j’entends des voix. » Il me repose une deuxième fois la question. Je fais la même réponse. Il me la repose une troisième fois, et là je ne lui réponds pas et je comprends. Si je me fais confiance, puisque je lui dis que je me fais confiance, alors je dois aussi faire confiance à ces perceptions sensibles et subtiles de moi-même. Qu’est-ce que j’en fais ? Qu’est-ce que je fais de ces voix ? Comment est-ce que je leur fais confiance, je les accueille, je les intègre, je grandis aussi avec ces perceptions-là qui me sont données ? Avant même qu’il y ait eu communication avec les plans subtils, en particulier les défunts, la première chose que ça m’a apprise c’est à me faire confiance à moi-même, à ne pas fermer cette porte. Je ne suis pas folle, il n’y a pas de schizophrénie derrière, il y a juste une porte qui s’ouvre sur des vibrations invisibles que j’entends et je vais m’ouvrir à ces dimensions-là. Je sais aujourd’hui que les plans invisibles sont très peuplés, je respecte énormément ces présences, ces êtres, ces consciences. A présent,quand on frappe à ma porte, après avoir douté quelques instants et que ça devienne insistant, j’ouvre la porte, je me mets intérieurement en position d’accueil et il y a échange. Il se dira ce qui doit se dire.

 

Au départ, tu expliques que tu entends des voix mais quand on arrive à la fin de ton livre, on constate que cet ouvrage est sous la protection et l’éclairage de deux de tes amis décédés. Avec le temps, tu vois également les défunts ?

Quand j’entends une voix,  il y a une vibration et souvent une image qui est associée à cet être-là. Donc j’entends, je ressens et je vois, surtout quand en plus ce sont des amis… Effectivement, j’ai été accompagnée pour écrire ce livre par deux très grands amis, deux hommes qui ont été très importants dans ma vie. Ils m’accompagnent de là où ils sont aujourd’hui, des plans subtils, des plans invisibles. Ils m’ont accompagnée tendrement et j’ai compris plus particulièrement à cette occasion que leur accompagnement depuis l’au-delà – nous avons tous nos guides, nos anges bienfaiteurs, nos anges gardiens, des présences et des êtres qui veillent sur nous – est un accompagnement total, plein, entier sans discontinué, il est continu. C’est comme la sécurité qu’on rêverait d’avoir tous quand on est bébé et quand on grandit. Ce sentiment que quoi qu’il arrive, je suis en sécurité, je suis accompagné. Grâce à Daniel et Jacques, j’ai senti cette permanence. Quand on passe de l’autre côté, c’est la magie de l’au-delà, il y a une continuité, une reliance. Cette sécurité qu’on recherche sur terre, elle est de fait et en permanence. On peut la retrouver si on se connecte à nos propres dimensions de conscience et d’esprit, qui sont en lien avec cet au-delà.

 

Il y a un chapitre qui s’appelle « Comment est-ce de l’autre côté ? » justement. Tu parles d’un autre de tes amis qui a été visité à plusieurs reprises par des esprits des défunts égarés et qu’il a eu peur.

Il est vivant. À une époque de sa vie, toutes les nuits, des esprits venaient le voir, ça l’empêchait de dormir.

 

Comment peut-on transformer cette peur de l’inconnu ?

Dans le cas de cet ami, il a travaillé sur lui. S’il avait cette sensation d’être visité, d’être contacté, acculé, c’est que quelque part vibratoirement il avait cette ouverture-là mais il ne savait pas « la gérer ». Le travail qu’il a eu à faire était d’accepter ses capacités qu’il avait de se relier au monde invisible. Une fois qu’il a appris à développer et mieux maitriser ses perceptions vibratoires sensibles, il a eu moins peur. Ensuite, une fois qu’il a compris et qu’il s’est fait confiance, il a pu canaliser ces énergies-là et créer des vortex de lumière pour les présences qu’il était nécessaire de faire passer de l’autre côté. Faire passer de l’autre côté, ça veut dire changer son niveau vibratoire, aider les êtres, les consciences à modifier leur niveau vibratoire. J’aime parler du « mur de lumière ». J’emprunte cette expression au médecin et chercheur Régis Dutheil. On aide à aller au-delà de ce mur de lumière. Au-delà du mur, dans ce qu’on peut appeler l’au-delà, il y a des strates et des strates vibratoires, c’est-à-dire qu’on peut toujours faire évoluer, alléger son niveau vibratoire. Les mondes au-delà du mur de lumière s’étendent à l’infini. Autant sur la Terre nous vivons dans un monde de ressources finies, autant les plans de l’au-delà évoluent à l’infini. Dans le cas de cet ami, il a pu retrouver son sommeil, son apaisement et faire disparaître sa peur en acceptant cette dimension-là de lui-même. Nous avons toujours peur de ce que nous ne connaissons pas. Pour l’instant, nous ne connaissons pas bien les mondes invisibles. Nous avons à apprendre à connaître, à nous familiariser. Chacun aura son chemin unique et singulier, chacun à son rythme. On pourra se tourner vers les livres. Généralement, dès qu’on cherche, on va trouver le livre qui va nous parler au moment où on en a besoin. Je pense aux livres des traditions de sagesse, des grands gurus hindous ou tibétains. On peut aussi se tourner vers les enseignements égyptiens ou chamaniques… Chacun apprendra à son rythme, vite ou petit à petit, si on en a envie. On est aidé par la vie parce que notre conscience supérieure nous guide, elle ne veut que notre bien.

 

Le fait de travailler sur sa peur n’est-il pas un moyen d’accueillir également l’ombre ? Comment définirais-tu l’ombre et la lumière ?

Nous vivons dans un monde de dualité donc dès qu’il y a de l’ombre, il y a de la lumière. À titre personnel, sur mon chemin spirituel, j’évite de le définir comme ça et j’invite à prendre un chemin de lumière qui veut dire un chemin d’expansion de conscience, un chemin d’ouverture du cœur. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois que nous disons ombre et lumière, on recrée de la dualité, on pense dualité, on fait vibrer de la dualité. Mon approche, qui est personnelle, on a chacun la nôtre, est d’avancer sur le chemin de la non-dualité. Plutôt que de dire ombre et lumière, on va dire lumière, lumière, lumière pour grandir en lumière.

 

 

Découvrez la suite demain…

 

Retrouvez les articles précédents :

https://valeriemotte.com/laurence-baranski-1-5/

https://valeriemotte.com/laurence-baranski-2-5/

 

 

Valérie Motté

"AVEC NOS PENSÉES NOUS CRÉONS LE MONDE" BOUDDHA

Copyright : Valérie Motté

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