De formation scientifique, Thierry Penin s’est nourri de rencontres avec des maîtres spirituels avant d’expérimenter de nombreuses techniques de soins énergétiques. Animateur radio/TV depuis plus de vingt ans, il explore les mondes subtils et la parapsychologie à travers des interviews de chercheurs et de grands noms du développement personnel et de la spiritualité, afin d’ouvrir les esprits et de favoriser les prises de conscience. Son livre Comment se libérer des esprits possessifs et des entités est paru aux éditions Exergue.

 

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Bonjour Thierry, peux-tu nous présenter ton ouvrage et nous raconter sa genèse ?

Mon ouvrage ou notre ouvrage ? En effet, se trouvent divers intervenants à l’intérieur, comme les esprits qui peuvent être plusieurs en nous ! « Comment se libérer des esprits possessifs et des entités ? » est un livre qui, après un point historique sur ces phénomènes, apporte des points de vue, des techniques et des conseils pour se protéger et/ou se libérer des influences spirituelles négatives, et positives (il y en aussi mais elles ne sont pas forcément à leur place, du moins, pas à vitam æternam  !).

Plusieurs parties du livre sont donc consacrées aux protections et aux techniques de libération d’entités spirituelles : méthodes de purification traditionnelles, rituels ou séances avec des experts. De nombreux témoignages récents sont également rapportés – des récits à ne pas lire la nuit – dont des phénomènes dans un hôpital captés par un infirmier ! Je remercie énormément tous les participants, à commencer par Maria et José Sacramento. J’ai interviewé ces derniers sur leur travail de libération d’âmes et de purification karmique (voir l’émission Bienvenue en Terre-Happy mise en ligne le 26 février 2021). Dès lors, j’ai dévoré des livres sur le sujet des âmes errantes et investigué autour de moi pour en savoir plus sur la transcommunication instrumentale (TCI) et les esprits possessifs qui peuvent encombrer et influencer nos vies.

 

Combien de temps ont pris tes recherches ?

Aucune idée, je l’ai fait en mode pointillés : un coup, j’écris, un coup non, un coup peut-être et un coup peut-être pas. Parfois je cherche, parfois je rédige, parfois des synchronicités m’apportent des informations ou des contacts hyper intéressants ; et ça continue après la sortie ! Si certains se concentrent quelques semaines ou quelques mois sur leur livre, ou autres créations, je n’ai pas su faire cela ; peut-être que je tenterai une immersion lors d’une prochaine production !

 

À qui s’adresse ton ouvrage ?

Il est destiné à tous ceux qui s’intéressent au (para)normal, comme ceux qui passent des soirées dans des cimetières, par exemple (rires) ! Plus sérieusement, même si certains endroits semblent plus habités que d’autres, bon nombre de personnes peuvent avoir des parasites subtils chez eux ou sur eux. Dans cet ouvrage est expliqué pourquoi et comment certaines entités peuvent s’attacher à des lieux, des objets, des cristaux, des individus… Dans ce dernier cas, un manque d’ancrage, des addictions ou à la suite d’un choc émotionnel voire physique (il y a toute une liste dans le livre), des squatteurs peuvent perturber la vie quotidienne en provoquant des comportements inhabituels. Il peut s’agir d’une fatigue inexplicable, de changements d’humeur considérable, d’obsessions indécrottables… (il y a aussi la liste).

 

À quel moment t’es-tu intéressé au paranormal, au monde subtil, à la spiritualité… ?

J’ai beaucoup vu de films de zombies étant ado – c’était la mode – c’était aussi l’époque du CREEPSHOW (Série avec des épisodes sur les loups-garous, les monstres, les aliens…). Cependant, mon intérêt a grandi quand j’ai consulté des ostéos et des énergéticiens. J’étais curieux de savoir comment ils faisaient pour interroger le corps pour glaner des informations sur notre passé (enfance, adolescence, intra-utérin, et même de nos autres vies). J’ai moi-même, depuis une quinzaine d’années, enchaîné des stages “mémoires cellulaires”, “Reiki” jusqu’à maître Reiki, “soins égypto-esséniens”, … le monde subtil peut nous faire comprendre des choses sur nous-mêmes, la spiritualité permet de vivre plus en harmonie avec les expériences que l’on vit. Cependant, il est peut-être plus sage de prendre la spiritualité comme une technique de développement personnel sans lui donner le lead : nous sommes là pour vivre et agir en tant qu’humain, pour créer notre vie à notre image, pas forcément à celle d’un ange. Profitons de l’expérience de la matière, en faisant pour le mieux, sans trop se prendre la tête !

 

Que représente la mort pour toi ?

Un rêve après la vie. Vous pouvez lire cette phrase de 3 façons différentes ! À vous de choisir la version qui vous convient le mieux…

 

Après l’écriture de ce livre, ton regard a-t-il changé, évolué vis-à-vis des entités, des esprits… ? D’ailleurs comment les nommes-tu ?

Je les nomme les entités, ce terme pouvant être défini comme l’ensemble des fondamentaux qui caractérisent un être ou la nature d’une chose. De façon plus légère, je peux les nommer les fantômes ; il y en a des gentils, des drôles, des méchants, des beaux, des terrifiants et des tout gluants.

J’ai appris encore beaucoup sur les esprits non incarnés ou désincarnés pendant ce travail d’investigation et d’écriture, et les raisons de leur lien avec des lieux (maison, atelier, hôpitaux, …) ou avec nous-même. Ce qui est le plus surprenant, c’est que parfois nous sommes complices de cette alliance subtilement secrète. Certains fantômes nous aiment bien – ils profitent de nos addictions, … – au point qu’ils aimeraient passer leur vie avec nous. D’autres nous rendent service, car ils viennent recycler nos émotions négatives en s’en nourrissant (peur, colère, souffrance psychique…) ; au départ, c’est sympa, mais le problème, c’est que ça peut devenir un cercle vicieux dont il faut se détacher. Par ailleurs, les expériences réalisées à l’IFRES sont stupéfiantes pour « comprendre et démontrer, par la recherche et l’expérimentation, la réalité de la conscience hors biologie » (https://ifres.org). Vous découvrirez ce qu’ils font en cliquant sur l’interview que j’ai faite de Catherine Kosmala sur inexplore.com : podcast “Quand l’au-delà nous téléphone ”.

 

Peux-tu nous raconter une anecdote, une situation ou une rencontre que tu aurais vécue avec un défunt ?

Je me suis vu un jour dans un miroir, je croyais que je me regardais de l’au-delà (rires). Sans rire, lors de ma formation en soins égypto-esséniens, j’ai vu – lors d’un exercice – l’aura violette électrique de ma main (mon propre fantôme LOL), et j’ai senti, une autre fois, lors d’un échange de soins, qu’on me remettait mon corps en moi. Mon double énergétique re-rentré dans mon corps physique ; sensation incroyable. Ce décalage entre mes deux corps était dû à un choc que j’avais eu à la tête quelques mois auparavant. Dans ces périodes où nous sommes “à côté de nos pompes” sans parfois s’en rendre compte, nous sommes plus fragiles. C’est dans ces moments-là, entre autres, que des entités subtiles peuvent en profiter pour se fixer à notre aura. Pour répondre à la question d’une rencontre avec un défunt, une nuit, j’ai vraiment cru qu’il y avait un esprit chez moi quand je me suis réveillé d’un rêve paralysant (voir le détail dans le livre). Une autre fois, une présence très douce était dans mon lit, c’était tellement présent que je croyais ne pas dormir seul. Je me suis réveillé en sursaut, plus rien. J’ai fait le tour de l’appart’ pour voir qui était rentré et comment, personne ! Cependant, il devait s’agir d’une âme bienveillante avec moi, car sa présence était vraiment réconfortante.

 

Parmi les méthodes, les outils que tu as testés, quels sont ceux que tu utilises aujourd’hui ?

Chaque méthode a des objectifs précis : libération d’entité d’un corps, nettoyage énergétique d’un lieu, désenvoûtement, … Les diverses techniques et outils du livre peuvent être complémentaires. Personnellement, j’ai la chance d’avoir étudié des protocoles de soins égypto-esséniens pour moi (et pour les autres) très efficaces, et d’avoir sous le coude des méditations plutôt expéditives, au cas où.

 

En cette période de grande transformation énergétique, aurais-tu un conseil ou/et un message à partager pour appréhender au mieux ces changements ?

Changement, transition ou évolution ? “Chi va piano va sano, chi va sano va lontano” (proverbe italien). Difficile de donner un conseil ; chacun est différent, chacun a son fonctionnement. Vous voulez savoir comment devenir très riche ? Faire toutes les économies possibles diront certains ; être toujours dans des hôtels de luxe et en première classe diront d’autres, pour attirer l’énergie de la réussite. Beaucoup veulent que les autres appliquent leur moyen de réussite, pourtant même s’il a fonctionné pour eux, il n’est pas sûr qu’il convienne à tout le monde. Alors, peu importe la méthode, il faut qu’elle nous corresponde au mieux. Pour appréhender l’avenir, il est bon d’être dans le présent, et surtout se respecter et écouter son cœur. Par exemple respecter ses besoins et son fonctionnement en sachant les remettre en question, si besoin. Cela signifie de bien se connaître et/ou de ressentir intérieurement ce qui est bon pour nous, ce qui vibre. Par ailleurs, « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » pourrait se traduire en “grâce à la connaissance du monde et de toi-même, chemine vers ta meilleure vie !”. Plusieurs personnes connectées m’ont dit que mon âme était venue pour aider ; il est vrai que je me sens heureux quand j’accompagne une ou des personnes dans des situations difficiles, ou si je participe au développement d’un projet individuel ou d’une création collective. Toutefois, chacun voit sa vie à sa porte. Certains ne voient aucun intérêt à être là pour les autres, mais se consacrent pleinement à leurs œuvres artistiques, par exemple. Nous avons besoin de toutes et tous, avec ce que chacun apporte de mieux dans ce monde. Dans tous les cas, il est bon de faire preuve de discernement et d’avoir des capacités d’adaptation en tous genres. Comme “tout est changement”, rester buté sur ses seuls points de vue ou rester braqué sur sa seule façon de vivre, ne permet pas d’être dans la paix et dans la joie. Restons nous-même, et en même temps en étant ouvert sur les autres et le(s) monde(s) qui nous entourent, et ceux qui nous restent à découvrir.

 

Pour conclure, si je te prêtais ma baguette de fée, à quoi te servirait-elle ?

À ne plus réaliser mes projets en pointillés ; c’est épuisant. Si ta baguette de fée pouvait me servir à faire le montage de mon documentaire “ET APRÈS” (sur la vie après la mort), en trois semaines, ce serait super-magique !

 

Je te remercie de ta confiance.

 

 

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