Photo : Alexandre Lacombe
On arrive à la partie féerique de cet entretien.
En ces périodes agitées, on aspire tous au bonheur. Que signifie-t-il pour vous ?
Le bonheur c’est ne pas être conscient qu’on va mourir un jour. Et là on est dans le bonheur. Dès que j’en suis conscient, je sors du bonheur. Marcher dans Paris, admirer le ciel bleu, je me dis que c’est magnifique. Tous les matins, mon frère me laisse un message et me dit que maman a ouvert ses volets. À partir de là, je sais que je peux vivre parce que ça veut dire que maman est vivante. Le bonheur est logé dans plein de petites choses.
Si vous aviez une recette du bonheur à partager… Les ingrédients essentiels seraient les petites choses ?
Je dirais comme Beckett : « Pas de laisser aller dans les petites choses » parce que le bonheur s’y loge. Il faut les voir à tout moment. Un ciel bleu, quelqu’un qu’on salue de la main, un visage qu’on aime bien.
Mes amies les jolies fées ont un message à vous transmettre. Acceptez-vous ?
Bien sûr.
Je vous laisse choisir une carte…
Copyright : illustrations Laure Phelipon – Coffret Conseils de fées – Éd. Jouvence
Oui ça me parle. C’est comme pour accueillir un rôle, il faut faire le ménage en soi parce que le rôle n’est pas responsable de votre état.
Pour endosser le bon costume.
C’est ça. C’est pareil dans la vie.
Si vous aviez une baguette magique, à quoi vous servirait-elle ?
Maman va mieux, papa revient.
On approche de la fin de l’émission, la gratitude fait-elle partie de votre quotidien ?
Oui.
Êtes-vous plutôt démonstratif ou pudique ?
Pudique, pas du tout démonstratif.
Je vous remercie Bruno pour votre confiance et pour ce moment partagé.
Avant de nous quitter en musique, et d’écouter votre chanson « C’était quand » extraite de votre album du même nom, je vous remercie de votre présence.
Merci. À bientôt.
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